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«J.E» raconte le difficile combat de Sabryna Mongeon contre la SAAQ



L’émission «J.E» se penche ce jeudi sur le difficile combat que doivent mener des centaines de Québécois contre la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) afin d’être indemnisés.

La journaliste Elizabeth Laplante a rencontré trois personnes qui doivent se battre contre la bureaucratie de la SAAQ. C’est notamment le cas de Sabryna Mongeon, cette jeune femme qui a été amputée des deux bras et des deux jambes après avoir subi une décharge électrique quand sa voiture a heurté un poteau d’Hydro-Québec, en Outaouais, en 2017. Elle avait alors 18 ans.

«Ces trois cas que l’on présente ont tous la même particularité, soit d’impliquer des gens qui doivent se battre contre plus gros qu’eux», a dit l’animateur de «J.E», Félix Séguin.

«Dans le cas de Sabryna Mongeon, on parle d’un double combat, a-t-il poursuivi. Elle s’est battue pour sa vie et, en plus, contre le gouvernement, et pas à armes égales.»

CAPTURE D'ÉCRAN / TVA NOUVELLES / AGENCE QMI

Sabryna Mongeon a réappris à vivre en faisant preuve d’un courage incommensurable. Selon l’équipe de «J.E», elle élève seule son jeune garçon et son plus grand défi, maintenant, est de se battre contre les fonctionnaires de la SAAQ.

«On a constaté la force fabuleuse de ces gens-là, et notre travail a été de documenter leur combat. Dans les trois cas, personne ne voudrait vivre ça», a indiqué Félix Séguin. 

  • Écoutez la chronique de Félix Séguin au micro de Richard Martineau sur QUB radio:  

La SAAQ a été créée en 1978 afin de protéger les accidentés de la route. Cette agence gouvernementale, au même titre que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ou la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), fait l’objet de beaucoup de courriels et de lettres dans les salles de nouvelles de la Belle Province. L’équipe de «J.E» n’y échappe pas.

«La grande vérité, c’est que la machine que même les journalistes doit combattre pour aller au fond des choses, elle est énorme. Le brio de cette enquête, c’est d’abord d’avoir pris ces dossiers-là pour faire une différence dans la vie des gens concernés. Ce qu’on espère au bout du compte, c’est de faire du journalisme utile», a indiqué Félix Séguin.







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