[EN DIRECT JEUDI 28 JANVIER] Tous les développements de la pandémie
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Que ce soit au Québec ou ailleurs sur la planète, la pandémie de la COVID-19 bouleverse nos vies depuis plusieurs mois.
Vous retrouvez ici toutes les nouvelles au fil de la journée liées à cette crise qui frappe la population, les gouvernements et l'économie.
PLANÉTAIRE
Cas : 101 402 676
Décès : 2 188 745
CANADA
Cas : 765 726, 258 698 au Québec
Décès : 19 645, 9667 au Québec
Toutes les nouvelles du jeudi 28 janvier
16h19 | Le vaccin de Novavax efficace à 89 % selon les essais cliniques
La nouvelle, positive, a été contrebalancée par l’annonce conjointe que le vaccin est bien moins efficace face au variant identifié en premier en Afrique du Sud, que les scientifiques considèrent comme plus contagieux.
15h28 | Pourrait-on retrouver un semblant de vie normale à Montréal?
Même si le bilan de la COVID-19 est en baisse à Montréal, la directrice de la santé publique Mylène Drouin ne croit pas que la métropole sortira de la zone rouge le 8 février prochain.
15h | La majorité des restrictions vont rester en place après le 8 février, annonce François Legault
Le nombre d’hospitalisations au Québec est encore trop élevé, ce qui ne permet pas à la province de rattrapper le retard accumulé en raison du délestage dans les hôpitaux, a indiqué le premier ministre en conférence de presse jeudi après-midi.
Devant ce constat, il faut être «réaliste», dit-il. «La majeure partie» des mesures de confinement, comme le couvre-feu, restera donc en place au-delà du 8 février.
14h35 | La FIQ et la FIQP se disent en désaccord avec les nouvelles recommandations de l’INSPQ sur les masques de type N-95, notamment parce que ces recommandations ne permettent pas au personnel de la santé de juger par eux-mêmes les situations où il est pertinent ou pas d’en faire l’utilisation.
13h40 | Le roi du Maroc donne le coup d’envoi de la campagne nationale de vaccination.
Le roi Mohammed VI a été vacciné jeudi contre le coronavirus, donnant ainsi le coup d’envoi à la campagne nationale de vaccination au Maroc, a annoncé un communiqué du palais royal.
Le souverain marocain a été vacciné au palais royal à Fès. Une photographie officielle accompagnant le communiqué montre le souverain âgé de 57 ans, le visage protégé par un masque sanitaire, en train recevoir l’injection en levant la manche de son T-shirt noir.
La campagne de vaccination « se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus » - soit environ 25 millions de personnes-, indique le communiqué.
La campagne « sera gratuite pour l’ensemble des citoyens, l’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (...) dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale », selon le texte.
Le Maroc, pays de 35 millions d’habitants où l’état d’urgence sanitaire est en vigueur depuis la mi-mars, a enregistré plus de 469 000 cas de contamination, dont 8224 décès, selon le dernier bilan officiel.
La crise sanitaire a eu un impact désastreux sur l’économie du pays, où un couvre-feu a été réinstauré depuis le 23 décembre.
La pandémie touche avant tout les villes à forte densité urbaine, comme la capitale économique Casablanca (ouest) et la ville populaire de Salé, accolée à Rabat.
13h24 | Le Danemark prolonge son semi-confinement jusqu’à fin février.
Le Danemark a prolongé jeudi jusqu’au 28 février son semi-confinement contre la COVID-19, maintenant notamment fermés les établissements scolaires et les commerces à cause du contagieux variant anglais.
« La nouvelle mutation est si contagieuse qu’elle se propage malgré les restrictions qui existent dans tout le Danemark (...) Le confinement sera donc prolongé jusqu’au 28 février », a annoncé la cheffe du gouvernement, Mette Frederiksen, lors d’une conférence de presse.
Les écoles primaires pourraient toutefois rouvrir avant, a-t-elle prévenu, sans donner de date.
Depuis l’introduction de nouvelle mesures contraignantes à la veille de Noël, le pays scandinave de 5,8 millions d’habitants connaît une baisse du nombre de nouveaux cas quotidiens, avec 668 enregistrés jeudi, soit plus de six fois moins qu’à la mi-décembre.
« C’est positif, même impressionnant, que nous ayons réussi à réduire la contamination, mais les chiffres cachent une évolution inquiétante », a souligné Mme Frederiksen.
La récurrence des cas liés au variant anglais, « B.1.1.7 », plus contagieux et qui devrait devenir la souche dominante au Danemark d’ici mi-février, inquiète.
13h23 | France: des policiers font la fête malgré les restrictions.
Une enquête judiciaire a été ouverte après la diffusion d’une vidéo montrant des policiers participant à une fête au commissariat d’Aubervilliers, en banlieue parisienne, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Bobigny.
L’enquête, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), porte sur des faits de mise en danger de la vie d’autrui et non-respect des mesures sanitaires et du couvre-feu, a précisé le parquet.
Mercredi, la préfecture de police de Paris (PP) avait indiqué avoir ouvert une enquête administrative après l’organisation d’un pot de départ dans ce commissariat « sans aucun respect des mesures de distanciation sociale » et alors qu’« un couvre-feu est en vigueur ».
Sur une vidéo diffusée par le média en ligne Loopsider, on distingue au moins une dizaine de personnes chanter et danser sans masque et sans respect des gestes barrières, dans un lieu présenté comme la salle de repos du commissariat. Selon le média en ligne, la fête a été organisée le 22 janvier à l’occasion du départ d’une lieutenante.
« Des sanctions administratives seront prises à l’encontre des participants », a affirmé la préfecture de police sur Twitter, un message relayé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur son propre compte.
« Les rassemblements conviviaux de personnes sont interdits dans les commissariats », a indiqué à l’AFP la préfecture.
13h22 | Le président mexicain en voie de rétablissement.
Le président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador, continue de présenter de « légers symptômes » de la COVID-19, mais se trouve « en voie de rétablissement », a déclaré jeudi la secrétaire d’État à l’Intérieur, Olga Sanchez.
La ministre, qui a remplacé cette semaine le président aux conférences de presse quotidiennes matinales, a déclaré qu’il est « très bien » et « dans le plein exercice de ses fonctions ».
« Nous espérons qu’il achèvera au mieux sa période d’isolement volontaire, et dès que les spécialistes donneront leur accord, il reviendra », a poursuivi Olga Sanchez.
Le ministère de la Santé a rapporté mercredi que le président, testé positif dimanche à la COVID-19, avait présenté de brefs « épisodes fiévreux », que la maladie « évolue positivement » et que ses activités de chef de l’État sont maintenues.
Lopez Obrador, 67 ans, qui a de l’hypertension et a souffert d’une crise cardiaque en 2013, en est à son cinquième jour d’isolement.
Le leader de gauche a annoncé dimanche soir qu’il avait été déclaré positif à la COVID-19.
Plusieurs de ses collaborateurs, dont Hugo Lopez-Gatell, stratège dans la lutte contre la pandémie, et le ministre des affaires étrangères Marcelo Ebrard, qui ont été en contact avec le président ces derniers jours, ont été testés.
12h07 | Deux cas du variant du coronavirus, initialement repéré en Afrique du Sud, ont été identifiés pour la première fois aux États-Unis, ont indiqué jeudi les autorités de Caroline du Sud.
11h51 | Le Portugal dépasse les 300 morts et les 16 000 cas en 24 heures.
Le Portugal a enregistré jeudi de nouveaux records de contagions et de décès quotidiens provoqués par la COVID-19, avec 16 432 cas et 303 morts supplémentaires en 24 heures, a annoncé la Direction générale de la santé dans son rapport quotidien.
Le bilan total depuis le début de la pandémie dans ce pays de 10 millions d’habitants s’élève à 11 608 morts, dont plus de 3000 au cours des deux dernières semaines.
Selon les données collectées par l’AFP, le Portugal était le pays au monde ayant signalé au cours des deux dernières semaines le plus grand nombre de contagions et de décès par COVID-19 en rapport avec sa population, dépassé seulement par l’enclave britannique de Gibraltar.
« Clairement les choses se passent très mal », a admis le premier ministre Antonio Costa, lors d’un entretien accordé mercredi soir à une télévision nationale.
« Nous avons observé une croissance exponentielle des nouveaux cas, et cela amène à de nouvelles hospitalisations qui à leur tour provoquent une pression gigantesque sur le Service national de santé », a-t-il précisé en ajoutant que « cette tension va sûrement durer plusieurs semaines ».
Le nombre de personnes hospitalisées a toutefois baissé jeudi, à 6565 malades (dont 782 en soins intensifs), pour la première fois depuis le début de l’année.
Les quelque 10 millions de Portugais sont soumis depuis le 15 janvier à un deuxième confinement général pour tenter de maîtriser l’explosion de cas de coronavirus.
10h40 | AstraZeneca défend l’efficacité de son vaccin anti-COVID chez les plus de 65 ans.
Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a défendu jeudi l’efficacité de son vaccin contre le coronavirus chez les plus de 65 ans, après la recommandation allemande de ne l’utiliser que pour les 18-64 ans.
«Les dernières analyses (...) appuient l’hypothèse d’une efficacité du vaccin dans le groupe des plus de 65 ans», a déclaré un porte-parole du groupe britannico-suédois, attendant une décision de l’Agence européenne des médicaments «dans les prochains jours». Le premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays a approuvé l’usage du vaccin y compris pour les personnes âgées, a quant à lui souligné que l’autorité britannique des produits de santé a jugé le vaccin «très bon et efficace», et qu’il offre «un haut degré de protection».
8h15 | Le variant britannique fait son apparition au Sénégal.
Le variant britannique du coronavirus a pour la première fois été détecté au Sénégal, a annoncé jeudi un institut public sénégalais.
« Nous vous informons avoir confirmé la présence d’un variant britannique (du) SARS-CoV-2 dans des échantillons », a déclaré lors d’un point de presse le directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), Souleymane Mboup.
« Le variant britannique du coronavirus a été retrouvé sur un patient indien vivant au Sénégal et aujourd’hui guéri », a précisé à l’AFP le porte-parole du ministère de la Santé, Mamadou Ndiaye, sans préciser où ni comment ce patient l’avait contracté.
L’institut dit avoir mené son travail de séquençage en collaboration avec ses partenaires de l’unité MRC (Medical Research Council) en Gambie de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres (LSHTM).
Des variants anglais et sud-africain du coronavirus ont déjà été détectés en Gambie, une ex-colonie britannique entièrement enclavée dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime.
« Du fait que ces variants se transmettent plus rapidement, il est impératif d’appliquer scrupuleusement les mesures barrières », a dit M. Mboup, un spécialiste des maladies infectieuses.
Relativement préservé comme de nombreux pays d’Afrique, le Sénégal fait face à une deuxième vague de la pandémie qui met à l’épreuve le système sanitaire de ce pays jeune, mais pauvre.
Il a officiellement déclaré 25 711 cas de coronavirus, dont 614 décès.
Le gouvernement sénégalais a prolongé au moins jusqu’au 20 février le couvre-feu nocturne réinstauré début janvier dans deux régions, dont Dakar et Thiès.
[EN 5 MINUTES] La pandémie dans notre cerveau.
Nos chroniqueurs se prononcent
Pandémie: des lenteurs, il y en a aussi à Québec ---> Antoine Robitaille
Sans-abri: un gros manque de sensibilité ---> Josée Legault
Trudeau: plus facile de dépenser que de trancher ---> Marc-André Leclerc