Le test par gargarisme maintenant offert à Québec
Fini la tige dans le nez pour ceux qui le souhaitent
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Le CIUSSS de la Capitale-Nationale offre depuis vendredi une solution de rechange aux gens qui souhaitent se faire dépister sans l’expérience désagréable de la tige nasale. Le test par gargarisme pourra maintenant être offert à l’ensemble de la population, le CIUSSS espérant que la procédure permettra d’encore mieux cerner le virus.
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La procédure a été rendue accessible pour l’ensemble des sites de dépistage du CIUSSS de la Capitale-Nationale, sauf ceux de Charlevoix, qui n’ont pas les infrastructures laboratoires pour en faire l’analyse.
Le test, qui ne prend que quelques secondes, consiste en un gargarisme avec une solution qui est ensuite récoltée pour être analysée.
« On offre le gargarisme aux gens qui ont le nez qui coule, un petit mal de gorge, mais qui ne veulent pas venir parce qu’ils sont déjà venus trois fois et que c’était pas le fun. On l’offre aujourd’hui à pratiquement tout le monde », explique Serge Garneau, directeur adjoint des services de santé généraux au CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Isoler rapidement les positifs
Avec cette nouvelle procédure, le CIUSSS espère donc maximiser ses efforts de lutte au virus.
« Les gens symptomatiques, on les invite à venir se faire tester. On veut le plus possible capter les gens positifs, les isoler et prendre leurs contacts étroits pour les isoler aussi », souligne M. Garneau, souhaitant que le test moins invasif convainque plus de gens de se faire dépister.
Le CIUSSS indique avoir présentement une capacité de 3500 tests par jour et avoir la capacité de faire l’entièreté de ceux-ci par gargarisme si la demande est là.
Ces services seront offerts autant dans les centres de dépistage comme celui d’ExpoCité que dans les cliniques à l’auto.
Comme pour les tests nasopharyngiques, le CIUSSS indique être en mesure de remettre les résultats aux patients en 24 heures.
Quelques rares exceptions ne pourront toutefois pas se prémunir de cette nouvelle possibilité.
La direction du CIUSSS cite notamment les gens qui doivent se faire tester en vue d’une chirurgie, les patients ayant récemment subi une intervention buccale ou bien les jeunes enfants qui pourraient s’étouffer ou avaler le gargarisme.
« On parle d’un pourcentage très faible de la population », indique Serge Garneau.
Quant à l’efficacité du test, le CIUSSS assure qu’il n’y a aucun enjeu à cet effet.
« L’efficacité est similaire à la tige nasopharyngique. En laboratoire, quand on suit les courbes de résultat, c’est semblable qu’on l’ait fait par tige ou par gargarisme ; la charge virale est présente », souligne M. Garneau.
Baisse des hospitalisations
Par ailleurs, la région de Québec clôt une semaine positive sur le plan des nouveaux cas, avec 67 vendredi, mais aussi sur celui des hospitalisations en lien avec la COVID-19. Ces dernières ont diminué de près de 25 % au cours de la dernière semaine.
Le total des hospitalisations est descendu sous la barre des 100 au cours des derniers jours dans la Capitale-Nationale.
De 107 en date du 22 janvier dernier, ce nombre atteignait 81 au dernier bilan vendredi.