Affaire Fara Camara: la Commission des droits de la personne étudie ses options
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La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) pourrait déposer une plainte à la suite de l’arrestation de Mamadi Fara Camara, cet homme qui a été injustement accusé d’avoir attenté à la vie d’un policier montréalais à la fin janvier, dans le quartier Parc-Extension.
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M. Fara Camara a été libéré de toutes les accusations qui avaient été portées contre lui mercredi, de nouveaux éléments ayant été soulevés dans cette affaire. Il aura passé six jours derrière les barreaux, alors que la personne qui s’en est prise au policier n’a toujours pas été arrêtée et court dans la nature.
La CDPDJ, qui s’est dite «profondément troublée» par cette arrestation de M. Fara Camara, qui est un homme noir, «analyse présentement tous les moyens d’action dont elle dispose en vertu des pouvoirs que lui confère la Charte des droits et libertés de la personne», a-t-on précisé par communiqué.
«Nous devons faire la lumière sur cette situation et analyser les conséquences sur l’exercice et la protection des droits protégés par la Charte ainsi que les aspects potentiellement discriminatoires», a dit Myrlande Pierre, vice-présidente de la Commission, responsable du mandat Charte.
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