[EN DIRECT 24 FÉVRIER] Tous les développements de la pandémie
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Que ce soit au Québec ou ailleurs sur la planète, la pandémie de COVID-19 bouleverse nos vies depuis près d'un an.
Vous retrouvez ici toutes les nouvelles au fil de la journée liées à cette crise qui frappe la population, les gouvernements et l'économie.
PLANÉTAIRE
Cas: 112 521 610
Morts: 2 495 881
CANADA
Cas: 860 348, dont 284 472 au Québec
Décès: 21 810, dont 10 346 au Québec
VOICI TOUTES LES NOUVELLES DU MERCREDI 24 FÉVRIER
13h07 | Les hospitalisations au Portugal au plus bas depuis le début de l’année.
Le nombre de malades de la COVID-19 admis dans les hôpitaux portugais, submergés par l’explosion de cas en janvier, est redescendu mercredi à son plus bas niveau depuis le début de l’année, selon des données publiées par la Direction générale de santé.
D’après le bulletin quotidien publié mercredi par l’autorité sanitaire nationale, le pays comptait 2767 personnes hospitalisées, dont 567 en soins intensifs, contre 2806 le 1er janvier.
Au pic de la troisième vague de l’épidémie, qui a frappé le Portugal le mois dernier, les hôpitaux du pays ont accueilli près de 6900 malades simultanément, dont un peu plus de 900 en soins intensifs.
Confiné depuis la mi-janvier, le pays a enregistré entretemps une forte baisse des nouvelles contaminations. Après un record de près de 16 500 nouveaux cas quotidiens atteint le 28 janvier, la Direction générale de santé a fait été mercredi de 1480 nouveaux cas et de 50 décès, soit le bilan le moins lourd depuis le 8 novembre dernier.
Malgré ce répit, les autorités se préparent à prolonger les restrictions sanitaires en vigueur au moins jusqu’à la mi-mars.
Les experts qui conseillent le gouvernement socialiste estiment que le confinement devrait être maintenu jusqu’à ce que le nombre de malades en soins intensifs se réduise à environ 240 patients, ce qui pourrait se produire vers la fin mars.
Le chef de l’opposition de centre droit a toutefois réclamé mercredi la présentation d’un plan de déconfinement qui commence par les régions les moins touchées.
11h46 | Le temps d’écran des jeunes Québécois a augmenté depuis le début de la pandémie de COVID-19.
8h12 | COVID-19 en Inde : la vaccination étendue aux plus de 60 ans dès le 1er mars.
L’Inde prévoit d’étendre son gigantesque programme de vaccination contre la COVID-19 aux personnes de plus de 60 ans à partir du 1er mars, y compris dans les hôpitaux privés, a annoncé le gouvernement mercredi.
La campagne indienne visant à vacciner 300 millions de personnes d’ici à juillet a été entamée le mois dernier en commençant par le personnel de santé. Elle s’étendra à partir de lundi aux plus de 60 ans et aux personnes de plus de 45 ans présentant une comorbidité.
Leur vaccination sera gratuite dans les 10 000 hôpitaux publics. Dans les cliniques privées, près de deux fois plus nombreuses, elle se fera moyennant paiement, a précisé le gouvernement.
« Ceux qui veulent se faire vacciner dans un hôpital privé devront payer. Le montant à verser sera décidé et rendu public par le ministère de la Santé dans les trois ou quatre prochains jours », a souligné le ministre de l’Union Prakash Javadekar après une réunion du gouvernement.
Le programme de vaccination indien, l’un des plus importants du monde, a permis d’administrer jusqu’à présent 12,2 millions de doses, selon le ministère de la Santé.
Afin de vacciner 300 millions de personnes (auxquelles deux doses doivent être injectées), il faudra considérablement accélérer le rythme des opérations.
Jusqu’à présent, l’Inde a recours au vaccin AstraZeneca, fabriqué par le géant Serum Institute of India et au Covaxine mis au point par l’entreprise indienne Bharat Biotech, qui est encore en phase d’essais, mais a reçu l’agrément des autorités indiennes.
Le russe Spoutnik V a demandé à bénéficier en Inde d’une autorisation d’urgence.
Certaines régions indiennes connaissent une recrudescence du nombre des contaminations quotidiennes, comme l’État du Maharashtra et sa capitale Bombay (ouest), où ont été imposées cette semaine de nouvelles restrictions, dont l’interdiction des rassemblements religieux, sociaux et politiques.
8h11 | La situation « se dégrade » en France, selon le gouvernement.
La situation dans la lutte contre la COVID-19 « se dégrade » en France et « est très préoccupante dans une dizaine de départements », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.
Cette dégradation « impose des mesures rapides et fortes », a précisé le porte-parole, en annonçant que le premier ministre Jean Castex tiendrait une conférence de presse jeudi.
En France, qui compte au total 100 départements, « certains territoires imposent même des décisions, des mesures rapides et fortes face aux risques imminents devant nous », a insisté Gabriel Attal à l’issue du conseil des ministres.
« Dès que la situation l’impose, nous n’hésitons pas à prendre des mesures et des décisions rapides et fortes », a-t-il ajouté en évoquant les mesures récentes prises en Moselle (Est) ou sur une partie de la Côte d’Azur dans le Sud-Est.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé que le ministre de la Santé Olivier Véran doit se rendre mercredi après-midi à Dunkerque (Nord) où le taux d’incidence a dépassé les 900 cas pour 100 000 habitants (la moyenne nationale s’établit à 105, le seuil d’alerte étant à 50).
Dans le Nord, des décisions de restrictions de déplacement, à l’image d’un confinement les week-ends tel que celui appliqué sur une partie de la Côte d’Azur, sont attendues dans les prochaines heures.
« Nous pourrons le faire dans d’autres territoires si cela s’avérait nécessaire », a indiqué M. Attal.
« Notre ligne de conduite n’a pas changé: d’abord des ripostes ciblées, des mesures de freinage précises et les étendre si cela est nécessaire », a-t-il ajouté.
« Tous nos efforts doivent se poursuivre pour éviter d’avoir à décider d’un nouveau confinement national », a-t-il encore dit. Il n’y a « évidemment » pas de « certitude que nous y parviendrons », mais « si nous considérions qu’il fallait aujourd’hui un confinement, nous aurions décidé d’un confinement ».
6h56 | L’Ukraine lance enfin la vaccination contre la COVID-19.

Après bien des retards et des critiques à l’adresse du gouvernement, l’Ukraine lance mercredi la vaccination contre la COVID-19, mais les doses restent encore peu nombreuses pour un pays de près de 40 millions d’habitants.
« La vaccination contre la COVID-19 commence aujourd’hui. Les premiers vaccins sont partis dans des régions à 7 heures du matin », a annoncé le ministre de la Santé Maksym Stepanov, « il est important pour nous que le nombre maximum d’Ukrainiens se font immuniser ».
L’Ukraine est parvenue à se faire livrer mardi 500 000 doses du vaccin AstraZeneca produit par le Serum Institute of India et commercialisé sous le nom de Covishield.
À l’origine, le gouvernement était censé lancer sa campagne de vaccination mi-février avec le produit de Pfizer/BioNTech fourni dans le cadre du programme onusien Covax. Mais ce vaccin n’a toujours pas été livré.
Les autorités ukrainiennes ont été très critiquées par l’opposition pour n’avoir pas avoir sécurisé des approvisionnements plus tôt.
Le président Volodymyr Zelensky a lui mis ces problèmes sur le compte de la concurrence des pays riches, qui ont monopolisé les commandes, et a appelé à l’aide son allié, l’Union européenne.
6h49 | Le Danemark, en semi-confinement, lève quelques restrictions.
Le gouvernement danois a annoncé mercredi la levée de certaines de ses restrictions contre le coronavirus, mais prolongé la plupart d’entre elles jusqu’à début avril, malgré des critiques de l’opposition qui veut rouvrir plus vite.
Le Danemark, en semi-confinement depuis fin décembre pour contrer la deuxième vague du virus, avait déjà rouvert les écoles primaires début février après un fort déclin des cas ces dernières semaines.
La nouvelle étape d’ouverture, qui entrera en vigueur le 1er mars, faisait l’objet de discussions entre les partis au Parlement ces derniers jours.
Le gouvernement est allé « aussi loin » que les autorités sanitaires le recommandaient pour garder le contrôle sur l’épidémie, a affirmé le ministre de la Justice Nick Haekkerup lors d’une conférence de presse.
Mais pas autant que ne le souhaitait l’opposition de droite et d’extrême droite, qui avait quitté la table des discussions mardi.
Les commerces non essentiels de moins de 5000 m2 situés hors des galeries marchandes vont pouvoir rouvrir, de même que certains grands magasins, mais sous réserve d’un feu vert des autorités sanitaires et avec un nombre limité de visiteurs, a expliqué le gouvernement.
Les activités sportives et associatives en extérieur seront autorisées jusqu’à 25 personnes, contre cinq jusqu’à présent, et certains établissements scolaires du secondaire pourront reprendre l’enseignement en présentiel, dans l’ouest du pays.
Nos chroniqueurs se prononcent
Le bon flic Arruda et le mauvais flic Legault ---> Richard Martineau