Québec défend son contrat de Québec.ca
Le gouvernement dit s’être tourné vers un revendeur qui offre «un service en français»
Le ministère du Conseil exécutif souhaite remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne le contrat qu’il a octroyé à la firme étrangère Cardinal Path pour son site web Québec.ca.
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«L’augmentation du trafic sur Québec.ca a rendu obsolète la version gratuite de Google Analytics et, afin d’éviter une rupture de services, le gouvernement a fait l’acquisition d’une licence de Google Analytics 360», a précisé hier soir le directeur des communications du ministère du Conseil exécutif, Jérôme Thibaudeau.
«Or, l’achat d’une telle licence se fait par le biais de revendeurs Google et, malheureusement, il n’y a aucun revendeur Google au Québec», a-t-il poursuivi, mentionnant qu'il ne s'agit pas d'un «contrat d'analyse».
Ces derniers jours, des experts québécois en analytique ont déploré le fait que le gouvernement ne se soit pas tourné vers l’expertise d’ici pour son site web Québec.ca.
«Service en français»
Hier, le porte-parole du Parti libéral du Québec (PLQ) en transformation numérique, Gaétan Barrette, a lui aussi regretté que le contrat de 150 000$ US soit allé à une firme étrangère, alors que le Québec regorge de talents en intelligence artificielle.
Or, lundi soir, le ministère du Conseil exécutif a indiqué s’être tourné vers un revendeur établi au pays, qui est «en mesure d’offrir un service en français».
«Cette acquisition est temporaire et le gouvernement compte procéder prochainement par appel d’offres public, afin d’identifier la solution répondant le mieux à ses besoins», a insisté son directeur des communications, Jérôme Thibaudeau.
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