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Une «grande détresse» psychologique chez les vétérinaires



Euthanasies difficiles, animaux négligés, clients agressifs et horaires permettant difficilement la conciliation famille-travail, les vétérinaires sont au bout du rouleau, déplore une médecin vétérinaire québécoise.

«C’est un vétérinaire sur onze qui ressent de la détresse psychologique et [...] un vétérinaire sur six a pensé au suicide, c’est énorme», a résumé lundi la Dre Lucie Hénault au micro de Geneviève Pettersen à QUB radio, citant des statistiques américaines. 

  • ÉCOUTEZ l'entrevue avec la Dre Lucie Hénault à QUB radio:  

Selon ces mêmes données publiées dans le Journal of the American Veterinary Medical Association, le taux de suicide des femmes vétérinaires est au moins trois fois plus élevé que dans la population générale et deux fois plus élevé chez leurs collègues masculins.

«C’est une profession qu’on voit comme étant bucolique, on l’idéalise, on entre en médecine vétérinaire par amour des animaux et puis maintenant, on se rend compte que la profession est malade», a expliqué la Dre Hénault, qui est aussi fondatrice du magazine web Flair & Cie.

Écoutez l’entrevue complète de la vétérinaire Dre Lucie Hénault à QUB radio