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Staal: au bon moment

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Photo AFP


Dans le rôle d’un observateur d’une équipe de la Ligue nationale, je l’avoue, je n’aurais pas recommandé Eric Staal à mes patrons. J’ai épié quatre matchs des Sabres de Buffalo depuis quelques semaines, et le grand joueur de centre n’offrait rien pour attirer l’attention.

Au contraire.

Il semblait perdu dans un environnement où la médiocrité est bien ancrée. Dans un environnement où la loi de l’effort soutenu n’est aucunement respectée.

Aurais-je offert la même évaluation sachant que le prix pour obtenir les services de Staal s’inscrivait dans une baisse de prix comme on se plaît à appliquer cette stratégie chez Walmart, question évidemment d’attirer la clientèle ? Absolument pas.

Mais, il faut croire que Kevyn Adams, le directeur général des Sabres, n’a rien de bien attrayant dans la vitrine pour attirer ses homologues de la ligue, son équipe étant la risée du hockey professionnel.

Eric Staal pour deux choix de repêchage, l’un au troisième tour, et un autre au cinquième tour, choix consenti parce que les Sabres acceptaient de payer la moitié du salaire, constituait une véritable aubaine.

Plus le même

Staal n’est plus le joueur qui, pendant plusieurs saisons, était le cœur de l’attaque des Hurricanes de la Caroline, mais, dans les circonstances, qu’a à perdre Marc Bergevin.

Rien du tout, au contraire, il a tout à gagner.

Quel rôle lui confiera-t-on ? La réponse appartient à Dominique Ducharme. Si Staal peut apporter au Canadien la même contribution et surtout la même attitude qui anime Corey Perry, un autre vétéran que l’on croyait rendu à la croisée des chemins, l’entraîneur aura des options intéressantes,

Staal ne jouera pas 16 minutes par match. Peut-être pas 15 minutes. Quatorze minutes, c’est probable. Il pourra servir de bouée de sauvetage si jamais l’attaque à cinq manque d’essence. On pourra profiter de son expérience dans différentes situations, entre autres, dans le cercle des mises en jeu.  

Pourrait-il jouer au centre entre Tyler Toffoli, lorsqu’il sera rétabli, et Jesperi Kotkaniemi qu’on muterait alors à l’aile gauche ? C’est plausible.

L’arrivée de Staal ajoute encore plus de profondeur et on ne pouvait choisir un meilleur moment. Le Canadien embarquera cette semaine dans une aventure risquant d’être très éreintante. Vingt-cinq matchs en moins de 50 jours à l’intérieur d’une division qui n’offre aucun compromis.

Le dossier Caufield

On savait qu’éventuellement, le Canadien en viendrait à un accord avec Cole Caufield. Il vient de compléter une saison remarquable avec les Badgers de l’Université du Wisconsin. Il est l’un des candidats au trophée Hobey-Baker, remis annuellement au joueur par excellence de la saison.

Caufield a une qualité qu’aucun autre joueur du Canadien ne possède. C’est un marqueur né. Mais la marche entre le hockey universitaire et la Ligue nationale est tellement haute que, par le passé, plusieurs joueurs de la NCAA, avec un curriculum vitae impressionnant, ont fait chou blanc.

– Doit-on l’exposer à une compétition qui s’annonce intense, dans un contexte où les objectifs de l’entreprise sont très élevés ? Absolument pas.

– Autre point. Caufield est un joueur qu’on doit utiliser dans le Top six. Sûrement pas au sein de la quatrième ligne d’attaque dans un rôle défensif.







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