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Un test d’ADN lui apprend qu’il a une fille en Australie

Le prof de Sorel ne savait pas qu’il avait une fille de 23 ans qui le recherchait

père biologique
Capture d’écran courtoisie Louis-Philippe Paulet et sa fille, Kayza Grenfell, lors d’une de leurs premières conversations, la semaine dernière.

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Un père de famille de la Montérégie a eu la surprise de sa vie en découvrant grâce à un test d’ADN qu’il avait une jeune fille de 23 ans en Australie qui le recherchait.

« Ça m’envahit d’une immense joie, même si je ne la connais pas encore », lance avec fébrilité Louis-Philippe Paulet.

Le 21 mars, l’enseignant de 46 ans du Cégep de Sorel-Tracy a obtenu ses résultats au test d’ADN de 23andme. Il l’avait rempli avec l’objectif d’en apprendre plus sur son bagage génétique, redoutant d’être prédisposé à développer une maladie dégénérative.

Les résultats offraient aussi un onglet détaillé de l’arbre généalogique des participants. C’est ainsi que M. Paulet a constaté avec stupéfaction que son ADN concordait à 49 % avec celui d’une jeune Australienne.

Cette dernière avait précisé dans sa recherche que son père, dont elle ignorait le nom complet, avait visité l’Australie en 1996.

« Je me suis tout de suite mis à crier dans la maison. Mes enfants aussi ! J’ai eu des bouffées de chaleur », relate avec excitation M. Paulet, qui n’avait aucun doute.

Il se souvenait très bien du nom de famille de la jeune femme qu’il avait rencontrée lors de son voyage pour un projet scolaire, cette année-là. Ils avaient par la suite perdu contact.

Scénario de film

Après avoir repris ses esprits, le Sorelois s’est empressé d’écrire à sa fille.

« Quand je me suis réveillée et que j’ai vu sa demande d’amitié sur Facebook, je n’en revenais pas, confie Kayza Grenfell, qui se dit rarement émue. Je me suis dit : Oh non, ça se passe ! On dirait quelque chose qu’on verrait sur Netflix ! »

Jointe par Le Journal, la jeune femme assure ne jamais avoir imaginé un dénouement aussi heureux depuis le début de sa quête, entamée dès son jeune âge. Elle n’en a jamais voulu à son père, car son absence « n’était pas de sa faute du tout ».

« Je suis épatée par l’ouverture dont il fait preuve avec sa famille. Ce sont des montagnes russes d’émotions. On se lève un matin, et réalise que tout est différent », poursuit-elle en anglais.

En français svp...

M. Paulet remercie quant à lui le hasard pour cette heureuse découverte.

« Ce qui me touche beaucoup, c’est d’imaginer toutes les réponses que ça doit apporter à ses questions, dit-il. Ça n’a été que du positif, jusqu’à présent. »

Cependant, sa fille et lui doivent pour le moment se contenter de communiquer par internet, jusqu’à ce que la pandémie leur permette de se réunir en personne.

En attendant, si son père sait se débrouiller en anglais, Kayza Grenfell commence déjà à apprendre le français pour pouvoir rapidement parler avec ses deux nouveaux petits frères et sa petite sœur.

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