Grand Prix du Canada: plus d'argent public n'est pas nécessairement la solution, selon Valérie Plante
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a commenté le dossier du Grand Prix de Formule 1 du Canada, dont la tenue est menacée en raison des mesures sanitaires, indiquant qu’elle souhaitait être prudente avec l’argent des contribuables.
Le promoteur de l’événement, François Dumontier, aurait demandé une subvention supplémentaire de 6 M$ aux différents paliers gouvernementaux pour éponger la perte de revenus de billetterie si la course devait être tenue à huis clos, selon les informations du quotidien La Presse publiées samedi.
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Or la mairesse ne semble pas chaude à l’idée d’allonger des montants supplémentaires.
«On souhaite que le Grand Prix se produise à Montréal, a-t-elle dit en point de presse après le congrès de Projet Montréal. Mais, pour moi, la question de l’argent des contribuables, il faut s’assurer qu’il soit dépensé de bonne manière. On est en discussion avec le gouvernement du Québec et le fédéral pour voir ce qu’il en est. L’important, pour moi, c’est que le Grand Prix du Canada reste ici.»
«Si jamais ce n’était pas possible cette année, il faut absolument qu’il soit là l’an prochain, parce qu’on y tient. On va discuter avec les autres partenaires avant de prendre une décision.»
Une deuxième année de suite
Le GP du Canada doit avoir lieu le 13 juin sur l’île Notre-Dame. L’option d’un report ne semble pas envisagée, puisque le calendrier de la F1 cette année est déjà condensé avec un nombre record de 23 épreuves prévues.
Par ailleurs, le site spécialisé Motorsport avançait que la F1 avait déjà un plan d’urgence en cas d’annulation. Le GP de Turquie effectuerait un deuxième retour éphémère après avoir dépanné la catégorie reine du sport automobile l’année dernière.
Rappelons que le GP du Canada a déjà été annulé en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.
– Avec la collaboration de Félix Lacerte-Gauthier