Santé Canada autorise l'utilisation du vaccin de Pfizer pour les 12 à 15 ans
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Santé Canada a donné le feu vert à l’administration du vaccin de Pfizer-BioNTech aux jeunes âgées de 12 à 15 ans mercredi matin.
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Le Canada est devenu le premier pays à approuver l’utilisation du produit de Pfizer pour cette tranche d’âge.
Aux États-Unis, on s’attend à recevoir pareille approbation de la Food and Drug Administration (FDA) au début de la prochaine semaine.
«L’autorisation d’un premier vaccin au Canada pour la prévention de la COVID-19 chez les enfants marque une étape importante dans la lutte du Canada contre la pandémie», a déclaré le Dr Marc Berthiaume, directeur du Bureau des sciences médicales à Santé Canada.
Réagissant à cette annonce, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a fait savoir que le gouvernement va attendre l'avis du Comité sur l'immunisation du Québec avant d'envisager de vacciner les adolescents de 12 à 15 ans.
- Écoutez les explications du virologue Benoît Barbeau à QUB radio
Le ministre semble cependant s'attendre à obtenir le feu vert. «C’est une bonne nouvelle. On doit vacciner le plus de Québécois possible. En parallèle, les opérations se préparent. Le réseau sera prêt», a-t-il assuré sur Twitter.
- Écoutez l'entrevue du chercheur en immunologie à la faculté de médecine de l'Université de Montréal, André Veillette, avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:
Le 16 avril, Pfizer a offert une présentation de son examen scientifique à Santé Canada. L’examen, basé sur la vaccination complète de 2260 adolescents de 12 à 15 ans, a permis d’établir l’efficacité du vaccin à 100 % pour ce groupe d’âge.
Depuis le début de la pandémie, environ 20 % des cas de COVID-19 ont été signalés chez des personnes de moins de 19 ans.
Même si les jeunes dans cette tranche d’âge sont moins à risque de développer des complications, la vaccination chez ceux-ci permettra de ralentir la propagation du virus et ainsi accélérer le retour à «une vie plus normale pour nos enfants, qui ont dû traverser une période difficile depuis un an», a ajouté le Dr Berthiaume.