Grève de 48 h dans la plupart des cégeps
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Environ 15 000 enseignants provenant d’une majorité de cégeps de la province déclencheront une grève de 48 h, mardi midi, dans le but de mettre de la pression dans leurs négociations en cours avec le gouvernement Legault pour le renouvellement de leur convention collective.
Ces profs proviennent de 45 syndicats locaux qui sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Dans la région de Québec, ce débrayage touche les cégeps Garneau, Limoilou et Lévis-Lauzon, alors que la session d’examens s’amorce dans certains établissements.
«Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on fait ça, on le sait que ça dérange et c’est clair que ç’a un effet sur les étudiants», laisse tomber Yves de Repentigny, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
Après 18 mois de négociations, les professeurs au cégep ont toutefois dû se résoudre à en arriver là dans l’espoir de faire avancer la négociation, affirme M. de Repentigny. «Ça fait trois fois que le gouvernement nous redépose à peu près les mêmes offres, en changeant quelques virgules», lance-t-il.
Les profs au cégep réclament de meilleures conditions d’enseignement, ce qui aurait un impact direct sur les conditions d’apprentissage des étudiants, fait valoir la FNEEQ, dans un contexte où le nombre d’élèves avec des besoins particuliers a explosé au cours des dernières années dans le réseau collégial.
Au cabinet de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, on invite les syndicats à poursuivre leurs travaux à la table des négociations, tout en ayant bon espoir de voir les discussions avancer.