Mai: mois de la masturbation
Coup d'oeil sur cet article
Le mois de mai a effectivement été nommé le mois international de la masturbation en 1995. Le Masturbation May serait en fait né dans un esprit de protestation : la Dre Jocelyn Elders aurait été forcée à démissionner de son poste de chirurgienne générale, en décembre 1994, après avoir prononcé, lors d’un discours des Nations unies à l’occasion du World AIDS Day, cette phrase : « Je pense que la masturbation fait partie de la sexualité humaine et des choses que l’on devrait enseigner » (traduction libre).
TANT DE CROYANCES CIRCULENT...
Beaucoup de fausses croyances – certaines ont la vie plus dure que d’autres – circulent au sujet de la masturbation. Que ce soit concernant ses effets, bénéfiques ou néfastes, les informations à ce sujet ne sont pas toutes dignes de confiance. On peut s’y retrouver ?
1. Parmi les 5 affirmations suivantes, laquelle est fausse ?
- La masturbation comporte de grands risques pour le corps
- L’autostimulation a été observée dès les premiers instants de vie, même dès la vie intra-utérine
- La masturbation a des vertus relaxantes
- L’orgasme multiple peut être procuré par masturbation
- La masturbation est bénéfique, même en couple
La réponse fausse : La masturbation comporte de grands risques pour le corps. Explications : En fait, naturellement, un problème pourrait survenir si la pratique devient obsessionnelle, compulsive. Mais de manière générale, des études démontrent que la masturbation n’a aucun lien avec la surdité, l’acné, pas plus qu’elle ne cause la frigidité, l’impuissance ou nuit à la qualité du sperme.
2. Une seule affirmation n’est pas vraie, laquelle ?
- La masturbation procure des sensations agréables puisque, lorsqu’elle est pratiquée, le corps libère des endorphines (dites hormones du bien-être), produites par le cerveau
- La pratique de la masturbation permet entre autres d’apprendre à connaître son corps et ses réactions
- Varier les méthodes pour se masturber permet notamment d’éviter de se rendre « insensible » aux autres types de stimulation
- Regarder régulièrement de la pornographie n’a absolument aucune incidence sur la vie sexuelle, même en solo.
Fausse affirmation : Regarder régulièrement de la pornographie n’a absolument aucune incidence sur la vie sexuelle, même en solo. Explications : De manière générale, les résultats de recherches menées sur le sujet indiquent que la pornographie pourrait : engendrer des attentes irréalistes, banaliser la violence sexiste, comporter un risque de développer une dépendance à la consommation de celle-ci. Il serait donc faux de croire qu’une consommation régulière de pornographie n’a aucun impact sur la vie sexuelle.
EXIT LES TABOUS
Si plus de gens cessaient de croire que la masturbation est une pratique hors-norme, qui bénéficie davantage à un genre, il serait fort à parier que cela contribuerait grandement à faire tomber tous les tabous concernant celle-ci.
Et vous, quel est votre rapport à la masturbation ?
► Source : masturbationmonth.com