/sports/hockey/canadien
Publicité

Pas le même Toffoli

L’ailier du CH n’a toujours pas marqué après quatre matchs face aux Maple Leafs

SÉRIES : Maple Leafs vs Canadiens
En quatre matchs, Tyler Toffoli n’a dirigé que huit tirs vers le gardien des Maple Leafs Jack Campbell. Photo Martin Chevalier


Quatre petits buts en quatre matchs. Un grand mathématicien expliquera que ça donne une faible moyenne d’un but par rencontre. Dans un contexte de sécheresse offensive, Tyler Toffoli et Joel Armia partagent le sommet des marqueurs du Canadien en séries avec chacun deux passes. 

• À lire aussi: Un acte de foi

• À lire aussi: Plus qu’une question de temps

• À lire aussi: Les chances du CH sont bien minces

• À lire aussi: Potentiel sixième match Leafs-Canadien: des billets disponibles pour les abonnés de saison seulement 

Au premier rang de l’équipe pour les buts (28) et les points (44) cette saison, Toffoli a encore son nom en tête de liste depuis le début des séries, mais il ne s’agit pas d’une bonne illustration de la qualité de son jeu. 

Le numéro 73 du CH n’a toujours pas touché la cible après quatre matchs. C’est pourtant son pain et son beurre de marquer des buts. En seulement 52 matchs cette saison, il a frôlé le plateau des 30 buts, un exploit qu’il a réalisé une fois depuis ses débuts dans la LNH. Il avait réussi 31 buts en 2015-2016 avec les Kings de Los Angeles, mais lors d’une saison de 82 rencontres.  

  • Écoutez la chronique de Jean-Charles Lajoie avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:   

Moins de tirs

Après quatre matchs face aux Maple Leafs, Toffoli a décoché huit tirs en direction de Jack Campbell. Avec huit tirs, il se retrouve à égalité au cinquième rang avec Joel Armia, Phillip Danault et Brendan Gallagher. À l’image de Toffoli, les trois autres attaquants ont aussi un zéro dans la colonne des buts depuis le début des séries. 

Dans les standards de Toffoli, ce n’est pas un gage de succès de se retrouver au cinquième rang de l’équipe pour les tirs. Il avait dominé cette colonne de statistiques cette saison avec 158 tirs, laissant dans la brume Jeff Petry (128), Josh Anderson (125) et Nick Suzuki (110).  

À quelques minutes du départ de l’équipe pour Toronto, l’Ontarien a cherché à se montrer rassurant sur la qualité de son jeu. 

« J’ai eu de bonnes occasions, mais ça reste le hockey des séries, a dit Toffoli. Les gars des Leafs bloquent des tirs. Dans le quatrième match, j’ai eu des chances, mais la rondelle pouvait bondir ou un rival pouvait se coucher sur la glace pour bloquer un tir. En saison, les rondelles rentraient dans le filet. »

Dominique Ducharme a corroboré les dires de son ailier. 

« Dans son cas, on regarde les tirs mardi soir. Il peut marquer au moins un but, peut-être deux sur ce genre de tirs, a renchéri Ducharme. Il l’a fait cette saison. Tu veux toujours créer plus de chances. Mardi, on s’est donné des chances, mais on n’a pas marqué. Dans nos calculs à nous, les Leafs ont eu deux ou trois chances de plus que nous. Mais ils nous ont fait payer nos erreurs. Dans les séries, c’est une guerre de tranchées. » 

Pas la même cohésion

Si Claude Julien avait tendance à rester très patient avec ses trios, Ducharme a brassé ses cartes plus d’une fois depuis le début de la série contre les Leafs. Toffoli, comme bien d’autres attaquants, a joué avec plusieurs coéquipiers. 

Pour les deux premiers matchs face aux Leafs, il a joué à l’aile gauche aux côtés de Nick Suzuki et de Joel Armia. Lors du troisième match, il s’est retrouvé sur le flanc gauche avec Jesperi Kotkaniemi et Bredan Gallagher, alors qu’à la dernière rencontre, il était de retour avec Suzuki, mais avec Cole Caufield à la droite. 

Le CH aura absolument besoin du réveil offensif de toute l’équipe, mais particulièrement du duo Suzuki-Toffoli, un des meilleurs cette saison. 

Un match à la fois

Si plusieurs partisans ont déjà enterré le Tricolore, Toffoli croit toujours aux chances de son équipe face aux Leafs. 

« Nous avons un mélange de tout. Il y a des gars qui ont gagné, d’autres non, a-t-il rappelé. Nous avons aussi des jeunes affamés. Et il y a des gars comme moi et Eddy [Edmundson], dans le milieu de l’âge. Nous pouvons pousser l’autobus. Nous devons jouer à la hauteur de notre talent. Il faut y aller un match à la fois. »

Dans ses expériences du passé, Toffoli a déjà connu une remontée spectaculaire au premier tour des séries. En 2014, les Kings avaient perdu leurs trois premiers matchs contre les Sharks de San Jose pour finalement l’emporter en sept matchs. Quelques semaines plus tard, les Kings gagnaient la coupe Stanley pour une deuxième fois en trois ans. 

Toffoli s’est remémoré cette série contre les Sharks. 

« C’était le 4e match. La veille, on avait dit que c’est un match à la fois. On voulait les faire douter. On y allait un match à la fois et, tranquillement, ça a été en notre faveur. Il faut simplement se serrer les coudes et jouer au meilleur de nos capacités. »







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.