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Le cap des 500 000 poulets euthanasiés bientôt franchi

Plus de 400 000 poulets devront être euthanasiés chaque semaine durant le conflit de travail

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Photo AFP


Plus de 200 000 poulets ont été euthanasiés depuis le début du conflit de travail à l’usine de Saint-Anselme, dans Chaudière-Appalaches, et quelque 300 000 autres le seront d’ici dimanche, ce qui portera le nombre à un demi-million en deux semaines, prévient Exceldor.

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« En plus d’affecter grandement les chaînes d’approvisionnement des supermarchés et des restaurants désormais autorisés à rouvrir leur salle à manger, cette grève pourrait se traduire par l’incapacité des autres usines de la coopérative à obtenir la matière première dont elles ont besoin pour transformer la volaille », a fait valoir le porte-parole d’Exceldor Jordan Ouellet, par voie de communiqué. 

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Jordan Ouellet. Porte-parole d’Excledor Photo courtoisie

  

  • Écoutez la chronique de Pierre-Olivier Zappa sur QUB radio :    

Vers une pénurie de poulet ?

Vendredi dernier, Le Journal a révélé que la grève à la plus grande usine de transformation de volailles du Québec force maintenant des éleveurs à euthanasier leurs poulets à la ferme, ce qui risque de provoquer une pénurie de poulet sur les tablettes.

« Il est déjà prévu que la cadence d’euthanasie à la ferme se poursuivra à raison d’au moins 400 000 poulets par semaine. À noter que le maximum de volailles est déjà déplacé vers d’autres entreprises de transformation primaire au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick », a ajouté Jordan Ouellet d’Exceldor. 

Restaurateurs, transformateurs, épiciers... tous ont dit craindre la semaine dernière de subir les répercussions de la grève parce que l’usine de Saint-Anselme transforme plus d’un million de poulets à elle seule par semaine. 

  • Écoutez la chronique de Gilles Proulx au micro de Richard Martineau sur QUB radio:  

Cri du coeur

Au Journal, Frédéric Gaucher, éleveur de poulets du Groupe Gaucher, une entreprise de la Montérégie, avait tiré la sonnette d’alarme en lançant un cri du cœur.

« Qu’est-ce que l’on va faire avec nos poulets ? On est mal à l’aise avec ça, même si on comprend les revendications des travailleurs de Saint-Anselme », avait-il dénoncé. 

Depuis, le producteur a dû euthanasier pas moins de 35 000 volailles à contrecœur à sa ferme.

–Avec Jean-Michel Genois Gagnon

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