«Il faut regarder qui a intérêt à assassiner le président d’Haïti»
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L’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse bouleverse les nombreux membres de la diaspora présente au Québec.
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«Ce n’est pas une révolte populaire qui a renversé le président, mais bien un commando, organisé, planifié. Ça demande une intelligence dans le sens espionnage du terme», a estimé mercredi le sociologue d’origine haïtienne Frédéric Boisrond, au microphone de Danny St Pierre sur QUB radio.
- Écoutez l’entrevue de Frédéric Boisrond au micro de Danny St Pierre :
«Ce n’est quand même pas le peuple qui a les moyens de faire une collecte de fonds pour engager un commando», a-t-il insisté.
Frédéric Boisrond ajoute que des voisins du président ont rapporté à des médias locaux que les forces de sécurité n’auraient pas présenté de résistance aux assassins. Le sociologue croit que si certaines parties de la bourgeoisie du pays espèrent plus de stabilité, d’autres profitent des turbulences.
«Il y a une économie du chaos en Haïti, il y a des gens qui bénéficient d’une société déstructurée.»