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Nouveau souffle pour la campagne de vaccination

Les rendez-vous triplent après l’annonce du passeport vaccinal



L’annonce de Québec d’implanter un passeport vaccinal en septembre a considérablement augmenté le nombre de rendez-vous de vaccination.

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Plus de 9000 personnes ont réservé une plage horaire, jeudi, pour recevoir une dose de vaccin contre la COVID-19, soit trois fois plus que la semaine précédente.

« Même s’il fait beau, que les cas baissent et qu’on est en mode vacances d’été, c’est une bonne chose de resonner la cloche pour rappeler aux gens d’aller se faire vacciner », estime le Dr André Veillette, chercheur en immunologie. 

Le gouvernement du Québec a annoncé cette semaine qu’un passeport vaccinal devrait être mis en place en septembre. Il servirait seulement en cas d’éclosion pour éviter un confinement généralisé aux gens adéquatement vaccinés.

« Il y a un intervalle de quatre semaines entre les doses et deux semaines après la seconde dose pour que ça soit pleinement efficace. Donc, si les gens veulent être prêts pour le 1er septembre, ils doivent s’y mettre dès maintenant », note André Veillette. 

Bon pour les commerces

Selon lui, la preuve vaccinale est la bonne chose à faire « puisqu’on ne peut pas se permettre de confiner à répétition. » 

« C’est bon pour les commerces, les restaurants, les gyms. Avec le passeport vaccinal, ils vont peut-être perdre 10 % de clientèle. Mais ils vont éviter la catastrophe de devoir tout fermer. Et quand on va quelque part, c’est rassurant de savoir que les gens autour de soi ont été vaccinés », dit-il. 

Cette mesure supplémentaire est un bon filet de sécurité pour l’économie, appuie Marc Fortin, président du Conseil canadien du commerce de détail.

Le Dr André Veillette insiste sur l’importance de conserver les mesures que l’on connaît déjà pour lutter contre la COVID-19, comme le port du masque, le dépistage et le traçage des cas lors d’éclosions. 

« Même si les gens sont vaccinés, ils peuvent avoir le virus [sans symptôme] et le transmettre notamment aux enfants de moins de 12 ans qui n’ont pas été vaccinés », explique-t-il. 

Tests rapides

Par ailleurs, il déplore que Québec n’utilise pas encore de tests rapides que les gens peuvent se faire eux-mêmes pour prévenir les éclosions.

« Ça serait très utile, mais les tests dorment dans des entrepôts. Il faut aussi améliorer la ventilation dans les écoles, car ce sont les enfants non vaccinés qui les fréquentent », dit l’immunologiste.

– Avec l’Agence QMI







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