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Un rêve qui se réalise malgré l'amertume pour Mary-Sophie Harvey

Un rêve qui se réalise malgré l'amertume pour Mary-Sophie Harvey
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(Sportcom) – La nageuse québécoise Mary-Sophie Harvey espérait partager les joies de l’obtention d’une médaille olympique avec ses coéquipières du relais 4 x 200 mètres libre. C’est cependant l’amertume d’une quatrième place qu’elle a vécue en leur compagnie au jour 6 des Jeux de Tokyo, jeudi [mercredi, heure du Québec]. 

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Peu importe, sa résilience l’a amenée sur la plus grande scène sportive de la planète.

«La quatrième place, juste au pied du podium, c’est sûr que c’est un petit peu dur à digérer, mais je pense que les filles ont donné leur 100 %. On ne peut pas demander plus que de donner notre 100 % et je pense que c’est ce qu’elles ont fait», a expliqué Harvey, ayant vu ses compatriotes améliorer la marque nationale qui était de 7 min 44,35 s.

Les Ontariennes Summer McIntosh, Penny Oleksiak et Kayla Sanchez ainsi que l’Albertaine Rebecca Smith ont en effet obtenu un chrono de 7:43,77. Elles ont toutefois conclu à 3,44 s des Chinoises, surprenantes médaillées d’or avec un record du monde en prime.

Le chrono vainqueur de 7:40,33 a amélioré la marque mondiale de plus d’une seconde, l’ancienne étant de de 7:41,50, établie par les Australiennes aux Championnats du monde de 2019.

Grandes favorites, les Australiennes (7:41,29) ont dû se «contenter» de la médaille de bronze, finissant à 96 centièmes de seconde des Chinoises et à 56 centièmes des Américaines (7:40,73).

«Au départ, c’était une course pour la médaille d’argent, car dans notre tête, les Australiennes étaient inatteignables. Les Chinoises, et aussi les Américaines, ont toutefois montré que les Australiennes n’étaient finalement pas inatteignables», s’est réjouie Harvey.

Un rêve qui se réalise malgré l'amertume pour Mary-Sophie Harvey
Photo AFP

Une équipe de sept nageuses

Un groupe de sept athlètes a nagé le relais 4 x 200 m libre pour le Canada à Tokyo. En plus d’Harvey, Katerine Savard et la Néo-Écossaise Sydney Pickrem étaient en effet en action en préliminaires, avant d’être remplacées en finale. Elles avaient qualifié le pays au quatrième rang grâce à un temps de 7:51,52 en compagnie de Smith.

«Nous avons accompli notre travail, nous avons obtenu une bonne position en vue de la finale. L’objectif était atteint», a affirmé Harvey, heureuse également d’avoir pu faire équipe avec ses compatriotes vers la finale.

«Nous sommes allées déjeuner avec les quatre filles de la finale. Nous sommes allées à la piscine ensemble. Et nous étions les sept filles à la Ready Room. Nous les avons soutenues jusqu’à ce qu’elles se présentent pour la finale. C’est ce qui est beau des relais, c’est une équipe, tout le monde fait sa part.»

Son meilleur chrono l’excite pour la suite

D’un côté plus personnel, la Québécoise de 21 ans a très bien nagé en préliminaires, affichant un chrono de 1:57,53, plus rapide d’une seconde que celui des sélections olympiques canadiennes de juin. «C’est le temps le plus rapide que j’ai jamais eu. J’avais déjà nagé en 1:57, mais c’était il y a cinq ans et, en cinq ans, il s’en est passé des trucs.»

«De pouvoir me dire aujourd’hui que je suis passée au travers de ça et que je peux refaire mes meilleurs temps, que je ne pensais peut-être jamais refaire, ça fait vraiment du bien. Ça me rend excitée pour la suite parce que ce n’est pas terminé. Je pense que le meilleur est encore à venir.»

Celle qui a commencé la natation à l’âge de 6 ans avec les Mégophias de Trois-Rivières a atteint un de ses grands objectifs en inscrivant son nom dans les résultats officiels d’une épreuve olympique.

«Je ressens beaucoup d’émotions en ce moment, mais d’un côté plus personnel, je ne pouvais pas demander mieux. J’ai accompli mon rêve de petite fille. Une médaille, ça aurait été la cerise sur le sundae si on peut dire. Je peux quand même dire que je suis une olympienne. Ça me donne le goût de continuer, de travailler encore plus fort pour monter sur le podium dans trois ans.»

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