Hourra! pour la fin des bulles-classes
Des élèves se sont exclamés de joie mercredi quand ils ont appris qu’il n’y aurait plus de bulles-classes pour les empêcher de jouer avec leurs amis d’autres groupes.
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« Je suis trop contente », a lâché Dorssaf Taoutaou, 11 ans.
Le Journal est allé à la rencontre mercredi de parents accompagnés de leurs enfants alors qu’ils faisaient le plein de fournitures scolaires en vue de la rentrée, au Bureau en gros à Longueuil.
Bien plus que le port du masque, c’est l’annonce de la fin des bulles-classes qui a fait réagir les jeunes du primaire rencontrés. Nul besoin de les interroger : il a suffi de mentionner la nouvelle pour voir leurs yeux s’illuminer ou un sourire se dessiner, même chez les plus timides.
« Yes! », s’est exclamé Joshua Arevalo, 8 ans, qui a très hâte de recommencer à jouer au soccer avec des élèves d’autres groupes, comme avant la pandémie.
Des amies dans l’autre bulle
« Cette année [ma fille] était un peu triste parce qu’il y avait une de ses bonnes amies qui était dans l’autre classe », abonde Caroline Rivard.
Les bulles-classes ont toutefois eu du bon en forçant les jeunes à se faire de nouveaux amis dans leur propre groupe, rappelle de son côté Joannie Parent. « C’est sûr que c’était plus rassurant avec les bulles. On est partagés [...] Mais à un moment donné, il faut essayer de revivre normalement. »
Le retour des activités parascolaires en a aussi ravi plusieurs. Les sœurs Ritadj et Dorssaf Taoutaou ont passé l’année dernière à faire du cirque, mais l’activité se faisait surtout par vidéo.
« C’était très dur », dit Dorssaff, qui attend avec impatience le retour des activités de jonglerie et trapèze en vrai.
Petite déception
Pour ce qui est du port du masque, plusieurs parents se seraient attendus à un réel retour à la normale, comme ce qui avait d’abord été prédit par le ministre Roberge en juin.
« C’est dommage parce que le masque, c’est un gros [défi], autant pour le personnel que pour les enfants. Ça rend le contact avec les élèves un peu plus difficile », avoue une mère qui a préféré garder l’anonymat parce qu’elle est aussi enseignante.
La plupart des jeunes interrogés se sont montrés plutôt indifférents à cette mesure. « Ma fille a très bien fait ça cette année [le port du masque]. Les enfants, ils voient un peu ça comme un costume », a noté Annie Fauchon.