Au tour des infirmières de l’hôpital de Cowansville de dénoncer les HSO
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C’est au tour des infirmières de l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville de tirer la sonnette d’alarme concernant le recours aux heures supplémentaires obligatoires.
Les travailleurs ont fait une sortie publique, lundi matin, pour lancer un véritable cri du cœur et exprimer leur ras-le-bol de cette mesure.
Exaspérées, au bord de l’épuisement, des infirmières de l’urgence passent leurs journées de congé à angoisser.
C’est notamment le cas de Sophie Delarosbil, une mère de trois enfants qui a raconté qu’elle n’en peut plus de se voir imposer des heures supplémentaires, une façon de faire malheureusement devenue une norme qui a des impacts sur sa vie familiale.
En un mois, dans les établissements du CIUSSS de l’Estrie, 3542 quarts de travail n’ont pas été comblés en raison du manque d’effectifs.
En plus de devoir conjuguer avec l’insatisfaction de la clientèle, des infirmières affirment craindre pour la sécurité des patients.
L’exode vers les agences privées est un phénomène bien réel. Il est temps que les dirigeants du réseau enlèvent leurs œillères et accomplissent des gestes concrets afin de diminuer le plus possible le recours aux heures supplémentaires obligatoires, a plaidé le Syndicat des professionnels en soins des Cantons-de-l’Est.