Immobilier: recul de 30% des ventes de maisons à Montréal
Les ventes de maisons sur l’île de Montréal ont reculé de 30% au mois d’août comparativement à la même période en 2020, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Au total, il y a eu 3372 transactions enregistrées sur le système Centris des courtiers immobiliers, le mois dernier, alors qu’en 2020 il y en avait 4847.
«Le mois d’août s’inscrit dans une tendance baissière des ventes qui s’explique par plusieurs facteurs combinés, tels qu’une saison estivale plus proche de la normale en matière d’activité et un inventaire de propriétés à vendre qui atteint des seuils historiquement bas pour cette période de l’année», a commenté Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché à APCIQ.
En regardant les huit premiers mois de l’année, l’Association souligne que le nombre de ventes n’atteint plus qu’un niveau de 11% supérieur à celui de l’année dernière, avec 38 520 transactions, alors qu’il était de 17% en juillet dernier.
Quant aux nouvelles inscriptions, elles sont passées de 6174 en août 2020 à 4487 le mois dernier, soit une baisse de 27%.
Sur la même période, l’APCIQ précise que les prix médians ont bondi, atteignant 500 000$ pour les maisons unifamiliales (+17%), 375 000$ (+20%) pour les copropriétés et 679 750$ (+13%) pour les plex.
«Bien que la surchauffe du marché soit bien installée, occasionnant toujours des hausses de prix qui demeurent substantielles par rapport à l’année dernière, la proportion des ventes conclues à la suite d’un processus de surenchère tend à s’affaiblir, a ajouté M. Brant. Ceci témoigne du rétrécissement du bassin d’acheteurs ayant la capacité financière de transiger sur ce marché et cela explique la stabilisation de l’évolution des prix en cours, notamment pour l’unifamiliale.»