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Aînés: le manque d’engagement des partis fédéraux déploré

CHSLD
Photo d'archives

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La Coalition pour la dignité des aînés (CDA) déplore le manque d’engagement des partis fédéraux sur les enjeux touchant les conditions de vie et la santé des aînés québécois.  

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La CDA, qui regroupe six associations représentant près de 150 000 personnes au Québec, rappelle l’urgence d’agir, alors que la pandémie de COVID-19 a beaucoup impacté les aînés.

Selon le regroupement, près de 40 % des plus de 65 ans doivent compter sur le Supplément de revenu garanti, illustrant une situation de précarité intenable. 

«Le montant que représente cette allocation est par ailleurs moindre que le seuil minimal nécessaire pour vivre. Pourtant, aucun parti ne propose de bonification à ce programme», a déploré Lise Lapointe, présidente de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) et porte-parole de la Coalition pour la dignité des aînés. 

Le Parti libéral a réagi en rappelant qu’il propose d’augmenter le supplément de revenu garanti de 500 $ pour les ainés vivant seuls et de 750 $ pour les couples.

Par ailleurs, la coalition attend des partis aspirant à former le prochain gouvernement fédéral qu’ils s’engagent formellement sur les transferts en santé aux provinces.

«Les coûts des soins explosent et le sous-financement du réseau se fait de plus en plus sentir. Si nous souhaitons offrir aux aînés les soins qu’ils méritent et éviter de revivre les écueils de la pandémie, il est essentiel que le financement venant d’Ottawa arrive à Québec sans tarder», a ajouté Mme Lapointe.

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