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Rosemont–La Petite-Patrie: Alexandre Boulerice réélu

Rosemont–La Petite-Patrie: Alexandre Boulerice réélu
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

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Le chef adjoint du Nouveau Parti démocratique (NPD), Alexandre Boulerice, a été facilement réélu pour un quatrième mandat dans Rosemont–La Petite-Patrie.

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Vers minuit, le seul élu néo-démocrate au Québec depuis deux ans récoltait plus de 48% des votes exprimés. 

«Je suis un peu ému en ce moment. Être élu quatre fois de suite au Parlement, c’est quelque chose», a lancé M. Boulerice, après avoir été déclaré vainqueur.

Il était largement favori pour l’emporter, lui qui avait résisté à la débandade du NPD en 2019. Treize élus du parti de gauche avaient alors perdu leur siège au Québec, dont 10 aux mains du Bloc. 

Élection inutile?

Sans qualifier l’exercice d’inutile, M. Boulerice s’est désolé de voir que les élections ont peu changé le portrait politique au pays.

«[Justin] Trudeau va devoir expliquer pourquoi il a dépensé 612M$ pour avoir pratiquement le même Parlement qu’on avait il y a quelques mois et qui fonctionnait», a-t-il déclaré.

Le porte-parole du NPD en matière de patrimoine et de langues officielles dans le dernier mandat s’est tout de même dit prêt à travailler de nouveau avec un gouvernement libéral minoritaire. 

«Les gens veulent que ça avance, a-t-il souligné lundi. Comme disait Jack Layton: “Travaillons ensemble.” C’est l’attitude qu’on a eue dans les deux dernières années. C’est ça qu’on va avoir encore comme attitude.»

Vers des gains

Alexandre Boulerice s’est réjoui des quelques gains du NPD au pays, notamment de la bonne performance de sa collègue Ruth Ellen Brosseau, dans Berthier—Maskinongé.

Après avoir été vaincue en 2019, celle-ci menait par une faible marge peu après minuit.

«Il y a deux ans, il y a beaucoup de gens qui ont été déçus de perdre Ruth Ellen Brosseau comme députée. Rajouter Ruth Ellen Brosseau, ce serait une belle victoire», a affirmé M. Boulerice.

Bien que les appuis du NPD en matière de vote populaire aient stagné par rapport à 2019, l’élu de Rosemont–La Petite-Patrie juge que le message «progressiste» de Jagmeet Singh «résonne» auprès des Québécois. 

«On va devoir faire un post-mortem et, s’il y a des choses à changer dans l’avenir, on le fera. Mais on a mené une belle campagne. On est au diapason de plusieurs valeurs progressistes des Québécois», a-t-il soutenu.

L’ex-journaliste et conseiller syndical a d’abord été élu dans la vague orange de 2011. Mené par Jack Layton, le NPD était passé d’un seul député à 59 élus au Québec lors de cette élection. 

M. Boulerice avait alors réussi à ravir la circonscription de Rosemont–La Petite-Patrie au Bloc québécois. Le parti souverainiste y a régné sans partage entre la formation du parti en 1991 et 2011. 

Depuis, le NPD n’est jamais passé proche de répéter son score historique de 2011 au Québec. 

Après une élection difficile en 2015, où le parti a perdu une quarantaine de sièges au Québec, le vote néo-démocrate s’est effondré au dernier scrutin, laissant Alexandre Boulerice comme seul Québécois de sa formation à la Chambre des communes. 

La libérale en deuxième

En 2019, les candidats du Parti libéral et du Bloc québécois avaient obtenu respectivement les deuxième et troisième places, avec 24,2% et 23,8% des votes.

Peu avant minuit, ce scénario semblait vouloir se répéter avec la candidate libérale, l’ex-hockeyeuse olympique Nancy Drolet, en deuxième place avec 24% des votes. 

La candidate bloquiste Shophika Vaithyanathasarma, une étudiante au baccalauréat en mathématiques, prenait le troisième rang avec 20% des voix exprimées.

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