La pandémie a-t-elle alimenté la pénurie de main-d’œuvre?
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Dans une tribune publiée dans Le Devoir, le Conseil du patronat du Québec a soutenu que la pénurie de main-d’œuvre serait apaisée si les minorités avaient accès à l’emploi.
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La pandémie de COVID-19 renforcerait ainsi les tensions entre les Québécois et porterait préjudice au marché de l’emploi, notamment parce qu'elle renforcerait la pénurie de main-d’œuvre.
«La population est de plus en plus polarisée. Cette polarisation peut diviser une société et il y aura des meilleurs entrepreneurs et des moins bons entrepreneurs, des meilleurs employés et des moins bons employés», a souligné Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec, en entrevue sur LCN, vendredi.
Le Conseil du patronat a avancé que la polarisation de la société pousse à faire des différences entre les profils de travailleurs, ce qui alimente la pénurie de main-d’œuvre et a un impact direct sur l’économie.
«Au niveau de la pénurie de main-d’œuvre, lorsqu’on veut faire plus de place aux minorités, les gens du LGBT+, les femmes, les personnes en situation de handicap, les Premières Nations, les immigrants, parfois avec certaines perceptions plus négatives, c’est plus compliqué, c’est plus inquiétant», a ajouté M. Blackburn.