Les médecins et la population favorables à l’aide médicale à mourir
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L’aide médicale à mourir continue à jouir d’un fort appui, à la fois parmi les citoyens et les médecins, démontre un sondage du Collège des médecins dévoilés mardi.
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Ainsi, selon le coup de sonde réalisé par la firme SOM, 81 % des médecins et 85 % des citoyens appuient les modalités de la Loi concernant les soins de fin de vie, qui encadrent l’aide médicale à mourir.
Les deux camps sont aussi largement favorables au consentement anticipé dans les cas de maladie grave et incurable, dans des proportions de 64 % pour les médecins et de 78 % pour les citoyens.
La majorité estime aussi que la période de validité de la demande anticipée devrait être de trois à cinq ans.
De plus, 81 % des médecins et 79 % de la population sont d’avis que le droit de lancer le processus pour l’administration de l’aide médicale à mourir revient à un proche désigné du patient.
À l’inverse, 84 % des médecins et 75 % de la population estiment que l’entourage du patient ne devrait pas pouvoir invalider une demande anticipée dans un cas où la personne ne peut plus consentir par elle-même.
Santé mentale
L’adhésion à l’aide médicale à mourir bat cependant de l’aile lorsqu’il est question de l’élargir pour les cas de maladie mentale.
En effet, environ la moitié des médecins sont d’accord à ce que l’aide médicale à mourir soit élargie à des personnes ayant une maladie chronique ou qui sont au premier stade d’une maladie neurodégénérative.
Par contre, pour les cas touchant la santé mentale, l’appui des médecins atteint seulement 42 %, contre 61 % dans la population générale.
Enfin, 55 % des médecins sont favorables à ce qu’un mineur qui a consenti à recevoir l’aide médicale à mourir puisse l’obtenir.