États-Unis: plus de 90% des employés fédéraux se sont pliés à l’obligation vaccinale
Coup d'oeil sur cet article
Plus de 90% des fonctionnaires fédéraux américains avaient reçu, lundi, au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, conformément à l’obligation désormais en place, a fait savoir la Maison-Blanche au moment de l’expiration de la date butoir.
• À lire aussi: Affaire Epstein: la famille de Ghislaine Maxwell devant l’ONU
• À lire aussi: L’Américain Kyle Rittenhouse, acquitté de meurtres, affirme ne pas être raciste
• À lire aussi: COVID-19: le vaccin de Pfizer reste «100%» efficace chez les adolescents après 4 mois
«95% des 3,5 millions d’employés fédéraux sont en conformité, et 90% sont déjà vaccinés» avec au moins une dose, a déclaré, lors d’une conférence de presse, Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison-Blanche.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a précisé que la différence de 5% correspondait aux personnes ayant fait une demande d’exemption (approuvée ou en cours d’examen).
Le président Joe Biden avait signé, le 9 septembre, un décret obligeant les fonctionnaires à se faire vacciner, sans possibilité d’échapper à la seringue, en se faisant tester régulièrement.
La Maison-Blanche avait donné jusqu’au 22 novembre aux salariés de l’État fédéral pour se plier à cette nouvelle obligation sanitaire.
Le personnel du FBI l’a respectée à 99%, a détaillé Jeff Zients, et celui du fisc américain (IRS), à 98%, avec «près de 25% des employés de l’IRS s’étant fait vacciner après l’annonce du président», s’est-il félicité.
Pour ceux ne s’étant pas encore mis en règle, «un processus de pédagogie et de conseil» va commencer, a-t-il fait savoir la Maison-Blanche.
«Le but est de protéger les travailleurs, pas de les punir», a déclaré Jeff Zients.
L’administration Biden a aussi mis en place une obligation de vaccination contre la COVID-19 dans les entreprises privées de plus de 100 salariés, mais cette décision a été suspendue par la justice.