/news/coronavirus
Publicité

Vaccination des enfants: des inquiétudes et du soulagement chez les parents



Si certains parents ont des inquiétudes vis-à-vis de la vaccination des 5 à 11 ans, d’autres sont plutôt soulagés que leurs enfants puissent enfin être vaccinés.

• À lire aussi: Trois semaines pour vacciner un maximum d’enfants âgés de 5 à 11 ans

• À lire aussi: Vaccination des enfants: on répond à vos questions

• À lire aussi: Capitale-Nationale: priorité à la première dose dans les centres de vaccination pour les enfants

Isabelle Reed fait partie de ceux qui attendaient ce moment de pied ferme.

Son garçon de 7 ans, Hugo, a été touché par la COVID-19 et a dû être hospitalisé à l’hôpital Sainte-Justine après avoir développé le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique, une condition qui touche un enfant sur 2000 qui contractent le coronavirus.

  • Écoutez la Dre Caroline Quach, pédiatre et microbiologiste-infectiologue, sur QUB radio: 

«Ça a atteint son coeur au final, donc il a une petite condition cardiaque en ce moment», a expliqué la mère à TVA Nouvelles.

Mme Reed se dit donc soulagée par le début de la vaccination chez les enfants.

«J'ai déjà pris mon rendez-vous pour mon petit garçon de cinq ans», a-t-elle dit.

Cette dernière a également déploré que des manifestations s’organisent contre la vaccination des enfants.

Les parents, les élèves et le personnel de l’école Saint-Émile, à Montréal, sont eux aussi convaincus du bienfait de la vaccination des enfants après avoir vécu une éclosion en septembre.

Une professeure d’arts plastiques qui avait contracté la COVID-19 et qui incitait les enfants à retirer leur masque en classe a fait en sorte qu’au moins 60 élèves ont été malades.

Batman à la rescousse

En Ontario, le directeur de santé publique de la région a pris les grands moyens pour convaincre les enfants de se faire vacciner: il a tourné une publicité en compagnie du superhéros Batman.

Plusieurs parents au pays s’inquiètent notamment des cas de myocardites, une inflammation du cœur, chez les enfants.

Les experts martèlent cependant que les risques sont minimes.

«Un, la myocardite est quand même rare; elle arrive surtout après la deuxième dose. Elle est, presque dans 90% des cas, bénigne, c'est-à-dire qu'on ne fait rien et qu'elle s'en va», a rassuré la Dre Caroline Quach, microbiologiste-infectiologue au CHU Sainte-Justine.







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.