Osedea voit dans le robot Spot une solution pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre
Pendant les récentes décennies, nous avons vu au cinéma et à la télé des robots de toutes sortes par centaines, sinon par milliers ; des robots de nos dessins animés jusqu’aux terribles Terminators de science-fiction.
Plus récemment, on a pu voir sur le Web et sur les réseaux les robots de la techno américaine Boston Dynamics progresser vitesse grand V, dont le quadrupède Spot est assurément son plus fidèle représentant mécanique.
Spot est si avancé qu’Osedea, une société de développement logiciel à Montréal, s’est montrée séduite et intéressée par le robot pour l’intégrer dans son portefeuille de services technologiques. Une autre entreprise, Pomerleau, utilise Spot sur ses chantiers que l’on peut découvrir à Salut Bonjour sur ce lien.
Selon Osedea, le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre justifie le recours à la robotique pour remédier à la situation. En combinant leur expertise en développement logiciel à la robotique de Boston Dynamics, la société conçoit des solutions automatisées et autonomes sur les marchés qu’elle dessert.
En deux mots, si la mécanique de Spot est américaine, le programme dans le cerveau électronique élaboré pour le client est montréalais.
En acquérant le chien Spot de Boston Dynamics, Osedea qui a accès à la programmation du robot peut lui faire faire ce qu’elle veut en fonction des besoins du client. Comme des tâches d’inspection courantes, de collecte de données, de télémétrie, etc., lesquelles peuvent être très utiles dans les secteurs de la fabrication et de la construction.
Agile et mobile
Cet impressionnant robot est capable de monter des escaliers, de traverser des terrains accidentés et de surmonter plusieurs obstacles.
Le robot Spot peut entre autres:
- Effectuer des tâches dangereuses pour l’humain;
- S’occuper de tâches routinières;
- Effectuer des inspections;
- Utiliser des appareils spécialisés;
- Automatiser des tâches manufacturières.
« Spot excelle en particulier dans le travail dangereux pour les employés ou dans les tâches habituelles et répétitives, par exemple les inspections automatisées autonomes, où le robot peut se déplacer seul, recueillir des données (comme la température ou la présence de gaz), prendre des photos, etc. », peut-on lire sur le blogue de l’entreprise.
Avec de pareilles possibilités ou utilisations concrètes, on est loin des dystopies imaginées dans les films.
Mais certains diront, avec raison, que si nous ne faisons plus assez d’enfants, il faudra bien combler leur absence par des robots.