Montréal: deux arrestations pour autant de meurtres

Deux hommes ont été arrêtés, mercredi et jeudi, en lien avec deux meurtres commis en septembre dernier à Montréal.

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D’une part, un homme de 55 ans a été arrêté mercredi parce que la police le soupçonne d’avoir joué un rôle dans le meurtre d’un homme de 27 ans, commis en septembre dans le garage d’une résidence de la rue Rathwell.

Il s’agit de la quatrième arrestation dans ce dossier du 19e homicide de l’année dans la métropole, après celles de Véronique Manceaux, 35 ans; Tara Kusic, 28 ans et d’un mineur de 17 ans. L’adolescent et la femme ont depuis été accusés de meurtre prémédité et d’outrage à un cadavre. Kusic, de son côté, fait face à des chefs de complicité de meurtre après le fait et d’outrage à un cadavre.

D’autre part, un homme de 70 ans a été arrêté pour un incendie criminel mortel survenu dans une résidence pour personnes âgées de l’arrondissement d’Anjou le 7 septembre dernier.

Une femme de 97 ans avait perdu la vie en raison du sinistre.

«Le suspect appréhendé demeurait dans le même immeuble situé à l’intersection des boulevards Joseph-Renaud et Yves-Prévost. Une enquête conjointe menée par la Section des crimes majeurs et le Module des incendies criminels du SPVM a permis d’identifier le responsable et de procéder à son arrestation pour homicide involontaire et incendie criminel», a détaillé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Trois arrestations pour une fusillade

Par ailleurs, un adolescent a été arrêté et accusé, mercredi, en marge d’une fusillade survenue dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce le 3 novembre dernier.

Cette nuit-là, le présumé tireur et deux complices auraient ouvert le feu à cinq reprises en direction d’un duplex de l’avenue Walkley, a avancé le SPVM jeudi.

Les enquêteurs ont pu, au cours de leur enquête, remonter le fil des événements jusqu’aux trois suspects et procéder à autant de perquisitions pour recueillir des éléments de preuve.

Le suspect, qui ne peut être nommé parce qu’il est mineur, est présentement accusé de complot et de menaces de mort. Des accusations en matière d’armes à feu pourraient suivre.

«Ses deux complices allégués ont quant à eux été libérés pour fins d’enquête et ne font face pour l’instant à aucune accusation», a précisé le SPVM.

Cette fusillade, qui s’inscrit dans la vague de violence qui a ébranlé la métropole tout au long de l’année, n’avait pas fait de victime.

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