Campagne de vaccination: l’armée est de retour dans le grand Montréal
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Des centaines de militaires des Forces armées canadiennes, appelés en renfort par Québec pour accélérer la campagne de vaccination, ont commencé leur mission dans la grande région de Montréal.
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« En ce moment, on vient pourvoir deux postes principaux : aide de service, qui vient par exemple aider les personnes à mobilité réduite, et agent administratif, donc pour valider les rendez-vous et rentrer les données », explique le commandant de la compagnie d’intervention nationale Alpha, le capitaine Christopher Rabbat.
C’est la deuxième fois depuis le début de la pandémie que le gouvernement de François Legault reçoit l’aide de l’armée. Après avoir donné un coup de main dans les CHSLD en avril 2020, les militaires sont mis à contribution pour accélérer la vaccination.
Aujourd’hui, ils sont près de 200 réservistes des Forces canadiennes à avoir été déployés dans la métropole québécoise.
« La majorité sont des étudiants ou des travailleurs au civil qui, comme moi, ont pris congé pour pouvoir servir sur l’opération. On est très fiers de venir aider et de lever la main pour servir », explique celui qui est affecté à la clinique de vaccination du Stade olympique dans l’est de Montréal avec une trentaine de réservistes.
Selon le capitaine Rabbat, le mandat devrait durer une trentaine de jours.
Un coup de main important
L’aide apportée par l’armée est particulièrement appréciée des membres du réseau de la santé, dont la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Bouchard.
« C’est important d’avoir de l’aide de partout, parce que c’est extrêmement difficile en ce moment. Plus on a de gens qui viennent aider, peu importe ce qu’ils viennent faire dans le réseau, ce dont on a besoin ce sont des bras », plaide Mme Bouchard.
De son côté, la présidente de l’Association des médecins d’urgence du Québec, Judy Morris, pense qu’il faudra peut-être demander plus d’aide aux Forces canadiennes, notamment.
« Peut-être que ces experts-là pourraient nous apporter quelque chose si notre capacité est dépassée. Il faudrait considérer pas juste leurs bras, mais leur expertise dans des situations de désastres où on pourrait repenser nos soins et répondre à la demande actuelle », indique-t-elle.