Félix puise dans ses ressources
Le Québécois l’a emporté à l’arraché contre le Finlandais Emil Ruusuvuori
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Avant le tirage au sort, Félix Auger-Aliassime se méfiait de son affrontement de premier tour contre le Finlandais Emil Ruusuvuori. Il avait raison d’être sur ses gardes.
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Il en a eu plein les bras dans la nuit de lundi à mardi, mais il est parvenu à l’emporter en cinq manches (6-4, 0-6, 3-6, 6-3 et 6-4).
Après une première manche âprement disputée aux Internationaux d’Australie, « FAA » a eu un passage à vide lors des deux suivantes. Durant cette séquence, Ruusuvuori (90e mondial) a remporté sept jeux consécutifs. Tout ce qu’il frappait se transformait en coups gagnants.
Tirant de l’arrière 2-1 dans les manches, le protégé de Fred Fontang est demeuré calme. Il s’est mis au travail. Auger-Aliassime a retrouvé sa première balle de service en cours de route. Lorsqu’elle n’est pas au rendez-vous, l’athlète de 21 ans a de la difficulté à imposer le rythme des échanges.
« Ce ne fut pas une journée facile, a expliqué le Québécois. Je crois que les pointages le démontrent bien. »
« On a dû négocier avec des conditions différentes des dernières journées. C’était plus froid et venteux. J’ai dû m’adapter, a-t-il ajouté. Par contre, mon adversaire a joué un excellent match. Je l’ai toujours eu en haute estime. C’est un bon joueur et il l’a démontré. »
Bousculé de toutes parts
Durant le duel, Ruusuvuori est parvenu à déstabiliser « FAA » avec son coup droit. Il a été en mesure de mettre la pression sur la neuvième raquette mondiale de façon constante.
« Il m’a forcé à revoir ma stratégie à plusieurs reprises durant le match parce qu’il jouait très bien, a avoué Auger-Aliassime.
Parfois, c’est comme cela les matchs de premier tour. À la fin, tous les matchs sont difficiles et je suis simplement content d’avoir trouvé une façon de l’emporter. »
Le neuvième favori a aussi manqué d’opportunisme à certaines occasions. Il n’a converti que quatre de ses 17 balles de bris pour un taux d’efficacité de 24 %. En profitant davantage de ses chances, il aurait pu casser la confiance de Ruusuvuori dans les moments-clés.
Il a conservé sa concentration même s’il a traversé une tempête lors des deuxième et troisième manches. Dans un passé pas si lointain, Auger-Aliassime aurait moins contrôlé ses émotions. Il aurait pu échapper la victoire.
La perfection n’existe pas
Un joueur dispute rarement des matchs parfaits au cours d’une saison. Auger-Aliassime le confirme.
« Durant une excellente saison, tu en as cinq, peut-être dix au maximum. Donc, la majorité des duels peuvent aller d’un bord comme de l’autre. Contre Ruusuvuori, ce fut très difficile pour moi. »
« Au milieu du match, je ne trouvais pas une façon de bien jouer, a-t-il poursuivi. Puis, j’ai commencé à jouer de façon plus détendue. J’ai commencé à mieux servir et à faire bouger davantage mon adversaire. »
Mercredi soir, Auger-Aliassime affrontera l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, 51e joueur mondial.