Quand pourrons-nous passer à autre chose?
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Demain, le 1er février, le gouvernement du Danemark lèvera les restrictions sanitaires nationales, y compris le passeport sanitaire et le port du masque.
À partir d’aujourd’hui, au Québec, les rassemblements intérieurs sont permis, avec des personnes provenant de deux bulles différentes ou quatre personnes maximum. Aussi, selon certaines conditions, les moins de 18 ans peuvent pratiquer des sports à l’intérieur et les restaurants peuvent accueillir la clientèle dans leur salle à manger.
Le 7 février, les salles de spectacles, les cinémas et les lieux de culte pourront rouvrir, à capacité réduite.
Il y a de quoi se réjouir ! Pourtant, quand je regarde les assouplissements prévus demain au Danemark, je ne peux m’empêcher d’envier cette population.
Pouvons-nous commencer à espérer ici une levée complète des mesures sanitaires, à la danoise ?
Libertés au compte-gouttes
Oui, il est nécessaire de rester prudent afin d’éviter un trop grand nombre d’hospitalisations liées à la COVID-19. Oui, moins de gens ont reçu leur dose rappel de vaccin au Canada qu’au Danemark. Mais je me demande si notre tour pour une réelle liberté est proche.
Samedi, sur Twitter, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada écrivait ceci : « [...] il y a des signes positifs de baisse continue dans la transmission de la maladie au pays ».
C’est quelque peu encourageant, mais ce qui le serait vraiment, ce serait que l’on nous dise le plus tôt possible quand nous pourrons passer à autre chose.
Les petites libertés que l’on nous donne au compte-gouttes ne semblent malheureusement plus suffisantes pour assouvir le besoin de retour à la normale qui habite de plus en plus la population. Plusieurs semblent continuer de respecter les mesures, en attendant une date officielle de levée complète de celles-ci.
Cependant, de la prévisibilité serait bienvenue pour continuer de voir la lumière au bout du tunnel.