Caisse de dépôt: toujours foi en l’avenir d’Énergir
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La CDPQ croit toujours en l’avenir du fournisseur de gaz naturel Énergir, même si l’entreprise doit affronter des vents contraires.
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L’institution a augmenté sa participation et détient dorénavant 80,9 % de la société dans l’une de ses plus importantes transactions au Québec l’an passé.
« C’est une société dans laquelle on a investi depuis plusieurs années, qui a fourni un rendement extrêmement intéressant pour les déposants », a souligné le patron de la CDPQ, Charles Emond.
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Muet sur les 400 M$
Ce dernier n’a pas souhaité commenter la controverse entourant l’entente entre Hydro-Québec et Énergir. La société d’État pourrait verser 400 millions $ à sa concurrente dans le cadre d’un programme de conversion à la biénergie, et ce, afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Mais certains groupes dénoncent l’entente et ne croient pas que c’est le rôle des clients d’Hydro-Québec de financer un fournisseur d’énergies fossiles.
« Le gaz naturel, c’est une énergie de transition qui est là pour rester. [...] Ils sont exemplaires dans les cibles qu’ils se sont données », a indiqué M. Emond, dont l’institution avait annoncé un plan de retrait des énergies fossiles.
La CDPQ possède maintenant un actif total de 78 milliards $ dans l’économie québécoise, une hausse « historique » de 10 milliards $ lors de la dernière année.
« Le mandat québécois a toujours été au cœur de l’institution. [...] On a une économie diversifiée, on a l’apparition de nouvelles sociétés, on les appuie pour aller à l’international », a-t-il souligné.