Une jeune fille violemment agressée à Montréal
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L’agression sauvage d’une jeune fille a semé l’émoi à Montréal, lundi.
L’enfant de 10 ans aurait été attaquée par Tanvir Singh alors qu’elle rentrait de l’école pour le dîner, dans l’arrondissement de Pointe-Aux-Trembles.
«Cet homme fixait ma nièce en route vers la maison, et ma nièce bien élevée et toujours aussi aimante de nature, a souri à cet homme sans savoir ce qu’il pouvait lui faire», a écrit sa tante, dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux.
L’homme l’aurait projetée au sol, avant de la marteler de coups au visage.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a confirmé que l’agresseur présumé de la fillette de 10 ans à Pointe-aux-Trembles a comparu mardi et demeure détenu.
Il fait face à plusieurs chefs d'accusation, dont voie de fait grave, voie de fait armé, voie de fait causant des lésions et possession d'une arme (couteau tout usage).
Les enquêteurs émettent l’hypothèse qu’un historique en santé mentale pourrait être en cause.
Dénonciation
«C’est troublant, c’est absolument troublant. La lumière doit être faite sur cette attaque inacceptable. Je n’ai pas beaucoup de mots, c’est choquant de voir ces images», s’est désolée la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en mêlée de presse. Elle a offert ses pensées à la jeune fille et à sa famille.
«Ça me touche beaucoup beaucoup. J’ai deux filles de 13 et 10 ans. Ça me touche, je ne sais pas comment ses parents sont en train de vivre ce drame. C’est inexplicable, je n’ai pas de mots», a pour sa part déclaré Aref Salem, chef de l’opposition officielle à Montréal.
La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a également réagi sur Twitter.
Du soutien pour les élèves
Au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île (CSSPI), on se dit «bouleversé» par la nouvelle.
Une équipe d’intervention, composée de sept psychologues, a été déployée à l’école de la jeune fille afin de soutenir les élèves. Le centre de service a également envoyé une lettre aux parents afin de les informer des faits et de les aviser sur les ressources d’aides qui seront disponibles pour leurs enfants.
MISE À JOUR : En raison d'une ordonnance de la cour, nous ne pouvons plus identifier la fillette qui aurait été agressée. Nous avons donc retirer les photos qui permettaient de l'identifier.
