Jean Charest en campagne à Sherbrooke
Coup d'oeil sur cet article
Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada Jean Charest poursuit sa tournée au Québec. Après des arrêts à Laval et à Québec ce week-end, l’ex-premier ministre du Québec était de passage samedi dans sa ville natale, Sherbrooke.
• À lire aussi: La victoire passe par Québec, croit Charest
Jean Charest a livré un discours émotif devant près de 300 amis et militants de longue date, venus pour le soutenir: «C’est pour moi un bonheur de vous retrouver dans ma ville et ma région natale, entourés des hommes et des femmes avec qui j’ai grandi, qui m’ont façonné et qui m’ont lancé dans la vie politique en 1984».
Le 26 mars 1998, à Sherbrooke, Jean Charest annonçait qu'il quittait le Parti progressiste-conservateur pour devenir chef du Parti libéral du Québec. 24 ans plus tard, à la même date, il revient devant les siens alors qu'il parcourt le chemin inverse: «J’ai besoin de vous pour que je puisse être ce chef qui va rassembler le parti et reprendre cette route que je connais d’un leadership fort qui va permettre au Canada d’enfin pouvoir retrouver le rôle qui lui revient et de construire notre économie.»
Bien qu'il ait représenté les Sherbrookois pendant près de 30 ans, à Ottawa et à Québec, Jean Charest évite de confirmer dans quelle circonscription il se présentera aux prochaines élections générales, s'il est élu chef. «C’est juste parce qu’on veut faire les choses dans l’ordre. Je vais d’abord me faire élire chef le 10 septembre et l’autre étape suivra par la suite. Mais, pas besoin de vous dire que mes racines ici sont profondes, j’ai encore une maison dans la région et c’est un pur bonheur pour moi et ma famille chaque fois qu’on revient ici», insiste M. Charest.
Les organisateurs de sa campagne à la chefferie disent pouvoir compter sur 1000 bénévoles, dont 400 au Québec. «Notre objectif est de lui donner les 78 circonscriptions du Québec», avance le député conservateur Alain Rayes, responsable de la campagne québécoise de M. Charest.
Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, l’ex-ministre conservateur Christian Paradis et l’ex-maire de Sherbrooke Jean Perrault faisaient partie des personnes ayant assisté au discours de Jean Charest, samedi, à Sherbrooke.