Une belle façon de se souvenir
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Lorsqu’on revient d’une partie de chasse fructueuse à l’orignal, on aime bien conserver un souvenir de la bête qu’on a réussi à déjouer.
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Le panache est sans contredit la pièce anatomique la plus convoitée. Cette coiffe, surtout si elle est volumineuse, représente tout un trophée.
Personnellement, lorsque je suis avec un groupe de chasseurs, c’est celui qui parvient à intercepter le roi de la forêt qui a le privilège de garder les bois. Cette convention peut évidemment varier d’une bande de nemrods à l’autre.
Chicane
Il y a quelques années, deux partenaires ont réussi à capturer une bête massive avec un très gros panache. Les deux chasseurs souhaitaient ardemment conserver, chacun pour soi, la coiffe. Une chicane s’est ensuivie et le panache a été coupé en deux, à la base, pour que chacun en ait une partie.
L’un des chasseurs était drôlement insulté et voulait éventuellement jeter sa moitié. Il a heureusement rencontré l’artiste-peintre de Portneuf-sur-Mer Suzanne Côté. À partir d’une photo du gibier inanimé et à l’aide de ses pinceaux et de peinture à l’huile, cette dame de 65 ans a pu reproduire l’animal directement sur le panache. Tout le monde peut ainsi conserver un souvenir impérissable d’un gros buck.
Autre option
Les amateurs qui récoltent une femelle ou même un mâle peuvent faire appel au service de cette artiste qui peut peindre la bête sur une de ses omoplates séchées.
- Pour en savoir plus, visitez la page facebook.com/sucoiseau/ ou composez le 581-623-5188