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Un coup de pouce pour le prochain Biakabutuka

Un coup de pouce pour le prochain Biakabutuka
Photo William Rondeau fournie par la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec


À 15 ans, Anthony fait partie de la lignée de la famille sportive Biakabutuka. En attendant de faire le saut un jour dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) comme son grand frère Jérémie, l’adolescent a reçu une belle tape dans le dos, jeudi. Il a ainsi touché 2000 $ du programme de bourses des Canadiens de Montréal. 

Le défenseur des Riverains du Collège Charles-Lemoyne, au niveau midget AAA, comptait parmi les 26 récipiendaires honorés en collaboration avec la Fondation de l’athlète d’excellence (FAEQ). Dans son cas, Anthony Biakabutuka a été récompensé pour son excellence académique, lui dont la moyenne générale oscille autour de 90 % en quatrième secondaire.

«L’école et le hockey, ce n’est pas tellement différent, simplement qu’il faut résoudre des problèmes avec la rondelle», a fait valoir le jeune homme avec éloquence lorsque joint au téléphone.

Son père Beya, professeur à l’école primaire George-Étienne-Cartier à Longueuil, a visiblement servi bien des leçons à la maison.

«Cette bourse vient encore plus me pousser dans mon développement, comme personne et comme joueur de hockey», a poursuivi Anthony.

Sur les traces de Jérémie

S’il est aussi le neveu de l’ancien joueur de football Tshimanga Biakabutuka («Touchdown Tim» pour les intimes), le jeune homme de 15 ans identifie rapidement son frère aîné Jérémie comme sa plus grande influence. En février 2018, le grand frère avait d'ailleurs reçu une bourse similaire des mains de Marc Bergevin.

«Depuis que je suis tout jeune que je le regarde. On a un style de jeu semblable», a-t-il convenu, à propos de celui qui évolue présentement avec les Islanders de Charlottetown.

Concernant son propre cheminement au hockey, Anthony espère grandement être sélectionné cet été, au repêchage de la LHJMQ. À sa première saison avec les Riverains, l’arrière a récolté six points en 39 matchs. Son gabarit de 6 pi et 1 po et 185 lb - à seulement 15 ans - risque par ailleurs d’attirer les équipes.

«Je suis excité, mais je ne vis pas de stress, a-t-il noté face à l’encan annuel. Présentement, je dois surtout patienter.»

Influence indirecte

À propos de son oncle Tshimanga, ancien choix de premier tour dans la NFL en 1996, Anthony reconnaît ne l’avoir vu que très rarement, puisqu’il vit aux États-Unis.

«Mon père m’a souvent parlé de lui en me disant à quel point il travaillait fort à chaque jour, a révélé le défenseur des Riverains. S’il a pu augmenter son niveau en mettant les efforts, je me dis que je peux faire la même chose. On ne le voit pas souvent, mais je sais qu’il va très bien là-bas avec sa famille. Il est aussi propriétaire de quelques restaurants.»

Rappelons que Tshimanga, ancien porteur de ballon, a joué pour les Panthers de la Caroline de 1996 à 2001, soit bien avant la naissance d’Anthony, en juin 2006. Ce dernier a plutôt suivi avec attention les prouesses de son grand frère Jérémie. Il y a aussi le plus jeune, Samuel (13 ans), qui s’amène, lui qui représente le Collège Français au niveau scolaire.

Des Marie-Philip Poulin en devenir

Les hockeyeuses Geneviève Bisson, Éloïse Caron et Julianne Labbé ont chacune reçu une bourse de 2000 $, jeudi, en guise de soutien à la réussite académique et sportive. Elles ont ainsi été récompensées par le programme de bourses des Canadiens de Montréal au sein de la FAEQ. Au total, 52 000 $ ont été versés pour des étudiants-athlètes lors de cette remise.

Labbé, 17 ans, y voit une source de motivation en vue de son rêve ultime de représenter le Canada aux Jeux olympiques.

Un coup de pouce pour le prochain Biakabutuka
Julianne Labbé PHOTO COURTOISIE / FAEQ

«Ç’a toujours été mon rêve, mais peut-être aussi que je pourrais jouer dans une Ligue nationale de hockey féminin, si elle voit le jour», a-t-elle indiqué, remplie d'espoir, mentionnant être une grande partisane de Marie-Philip Poulin.

À travers les années, Poulin fait justement partie des anciennes boursières de ce programme des Canadiens, tout comme Mélodie Daoust et Ann-Renée Desbiens, entre autres.

Attaquante pour les As de Québec, Labbé est originaire de Wendake. Pour l’heure, elle a notamment été invitée au plus récent camp Équipe Québec féminin des moins de 17 ans, en décembre dernier, en vue des Jeux du Canada en 2023. Bisson, 16 ans, évolue quant à elle pour l’Intrépide de l’Outaouais, tandis que Caron, 16 ans également, représente les Remparts du Richelieu.

«L’organisation des Canadiens est très fière d’encourager et de reconnaître, depuis 15 ans, la persévérance et les réalisations d’étudiants-athlètes en hockey œuvrant parmi l’élite de leur niveau au Québec, a pour sa part souligné Geoff Molson, président et chef de la direction du Club de hockey Canadien, par voie de communiqué. Après deux années atypiques, tant sur la patinoire que sur les bancs d’école, nous sommes résolus à saluer leurs efforts et leur résilience et à les encourager dans la poursuite de leur cheminement académique et sportif en hockey et dans leur quête pour l’atteinte de leurs rêves et leurs ambitions.»







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