Commission Charbonneau: «personne ne me parle de ça», dit Jean Charest
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L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest estime que l’enquête policière dont il a été l’objet et le souvenir de la commission Charbonneau n’ont pas d’impact dans sa course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
«Personne ne me parle de ça. Pas un chat», a-t-il indiqué mardi au microphone de Philippe-Vincent Foisy sur QUB radio.
«Ils m’ont envoyé un subpoena et, à la dernière minute, ils ont dit qu’ils n’avaient pas besoin de m’entendre. Ce n’est pas à moi à diriger les travaux de la commission», a-t-il insisté.
L’ancien chef du Parti libéral du Québec assure qu’il sera apte à battre Justin Trudeau lors des prochaines élections fédérales. Il estime également que son adversaire dans la course à la chefferie conservatrice, Pierre Poilievre, n’a pas l’étoffe d’un premier ministre canadien.
«Il s’attaque à la banque centrale, il parle du Bitcoins. Il remet en question des institutions très importantes. Cette personne-là dit qu’il veut devenir chef du Parti conservateur et premier ministre du Canada?» a-t-il demandé avec ironie.