Des organismes veulent faire de la santé mentale un enjeu électoral
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Une coalition d’une quinzaine d’organismes communautaires a appelé mercredi les partis politiques à faire de la santé mentale un enjeu prioritaire de la campagne électorale provinciale.
La Coalition communautaire en santé mentale constate une baisse dans les sommes allouées à la santé mentale qui ne représentent plus que 6,4 % des dépenses du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Une telle situation suscite l’inquiétude des organismes qui croient qu’au contraire les dépenses devraient augmenter pour agir sur les déterminants sociaux de la santé, alors que les besoins ont explosé depuis le début de la pandémie de COVID-19.
La Coalition communautaire en santé mentale propose aux formations politiques un libellé sur leur engagement à faire de la santé mentale un enjeu électoral qui nécessite une approche globale.
«La santé mentale doit être un enjeu prioritaire de la campagne électorale et faire l'objet, de la part des partis politiques, d'engagements ambitieux reconnaissant la nécessité́ d'une variété d'accompagnements, incluant les approches communautaires», a indiqué Christina Charron-St-Pierre, co-porte-parole de la Coalition et directrice du Réseau communautaire en santé mentale.
«Le gouvernement ne peut se passer des organismes communautaires en santé mentale et de leur approche innovante s'il souhaite avoir un impact réel sur l'amélioration des conditions de vie portant atteinte à la santé mentale des personnes», a ajouté Jérôme Gaudreault, co-porte-parole de la Coalition et directeur de l'Association québécoise de prévention du suicide.