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Fusillades à Rivières-des-Prairies: un sentiment d’insécurité qui est bien présent



Toujours ébranlés au lendemain d’une nouvelle fusillade, des résidents d’un quartier de Rivière-des-Prairies à Montréal se disaient choqués que des criminels insouciants aient dégainé vers des commerces et une garderie en pleine heure de pointe mardi soir.

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«Arrêtez de tirer dans les secteurs résidentiels. Arrêtez de tirer à des endroits où il y a des enfants. Arrêtez de tirer de façon générale», implore aux malfaiteurs Vanessa Caruso, une adolescente de 17 ans qui a entendu les multiples détonations.

C’est au coin des avenues Charles-Renard et André-Ampère, vers 17 h 30, qu’un véhicule noir comptant deux personnes à bord aurait ralenti pour tirer plusieurs coups de feu. 

Photo Agence QMI, Thierry Laforce

Rien n’indique pour le moment qu’une personne sur les lieux était ciblée, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). 

Selon nos informations, une vingtaine de douilles auraient été retrouvées au sol. On pouvait observer au moins une douzaine d’impacts de balles sur l’ensemble de l’immeuble, dont trois sur la vitrine d’une garderie actuellement fermée. 

Certains projectiles ont même atterri juste au-dessus de l’aire de jeu réservée aux bambins.

«Tout ce que je me suis dit, c’est que grâce à Dieu, il n’y avait pas d’enfants», se rassure David Dalton, propriétaire de la Buanderie La Propreté.

Incompréhension

Les citoyens interrogés par Le Journal peinaient à expliquer comment un tel incident a pu se produire dans un secteur relativement épargné par les événements violents jusqu’ici.

«On était saisis, a brièvement commenté Jeronne Grandpierre, gérante chez Les saveurs tropicales antillaises. On n’a pas beaucoup de sécurité.»

Pour David Dalton, une présence policière accrue pourrait apaiser les tensions dans le quartier. 

«Quand je vois la police, moi, je me sens safe», souligne-t-il.

Ce qui surprend particulièrement l’ex-inspecteur au crime organisé du SPVM Guy Ryan, c’est que l’événement se soit produit aussi tôt.

«Surtout en période estivale, il commence à faire beau, il fait clair tard, souligne-t-il. Il peut y avoir une victime complètement innocente qui sort de chez elle.»

Était-ce un défi? Un message envoyé à un rival? Difficile de cibler ce qui a poussé le tireur à agir, selon M. Ryan.

«Ils déchargent une arme à feu pour le plaisir de décharger une arme à feu. C’est ça l’hypothèse la plus importante», avance l’ex-inspecteur.

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