Malaise avec la F1 au sein du parti de Valérie Plante
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Les enjeux environnementaux et la prostitution liés au Grand Prix de Montréal créent un malaise au sein du parti de la mairesse Valérie Plante.
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«Pour des enjeux climatiques et tout ce qui tourne autour de la prostitution, il y a un malaise», a affirmé aujourd'hui la conseillère municipale Marie Plourde, membre du parti Projet Montréal.
Selon elle, Montréal est «prise» avec des contrats conclus par l’administration Coderre et doit les respecter.
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Le Journal l’a interrogée en marge du discours que prononçait aujourd'hui la mairesse sur la transition écologique comme présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.
«Je pense qu’on ne peut pas du jour au lendemain tout arrêter, a pour sa part commenté Laurence Lavigne-Lalonde, mairesse de l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. [...] Il y a un contrat qui est en cours. On ne jette pas tous nos contrats à la poubelle.»
«Dans le contexte de l’urgence climatique, bien sûr qu’on se questionne», a déclaré le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, en après-midi.
Plante évite nos questions
La mairesse, elle, a préféré filer comme le vent après son discours, lorsque Le Journal a tenté de l’interroger sur le sujet. Son attachée de presse a plaidé qu’il y avait du retard dans son horaire.
Récemment, des environnementalistes ont proposé d’abolir la course de F1 à Montréal puisqu’ils la jugent incompatible avec les objectifs écologiques de la métropole dirigée par un parti aux fortes valeurs environnementales.
Le cabinet de la mairesse a promis qu’elle répondrait aux journalistes demain. Après avoir pris connaissance de nos entrevues avec d’autres élus, le cabinet a réagi.
«Tout le monde doit contribuer à la transition écologique, et les questions soulevées par la population en ce moment sont importantes et doivent être entendues par les organisateurs du Grand Prix», nous a-t-on écrit.