Fous de la F1: la rue Crescent plus populaire que jamais
Les festivités entourant la F1 sont toujours aussi courues... quand il ne pleut pas!
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Les jeunes employés affairés au lancement des festivités de la F1 sur la rue Crescent n’avaient pas encore fini de monter certains kiosques qu’il y avait déjà foule partout. Deux ans de pandémie, ça excite!
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Jusqu’à samedi soir, la rue est fermée entre de Maisonneuve et Sainte-Catherine pour ces traditionnels trois jours à célébrer les gros bolides de course.
«Pour la première fois, la rue de Maisonneuve à l’intersection est fermée pour ériger des scènes et présenter des spectacles», m’explique Glenn Castanheira, le président de la SDC Centre-Ville.
J’ai croisé M. Castanheira par hasard. Il se promenait en souriant béatement.
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«On est jeudi, il fait pas beau, pis c’est noir de monde!» se réjouit-il.
Il s’exprimait ainsi, bien sûr, avant que l’orage n’éclate vers 16 h et fasse couler une douche froide sur l’événement!
Sur Crescent, on est loin des mondanités onéreuses du Ritz ou de l’Auberge Saint-Gabriel.
Pas de princes saoudiens ou de visiteurs richement vêtus: c’est décidément un festival populaire que celui de cette rue du centre-ville, ai-je remarqué.
Il y a beaucoup d’enfants. Les personnes rencontrées venaient surtout du reste du Canada.
«J’ai accepté d’être le porte-parole parce que tous les spectacles sont gratuits et que c’est une occasion d’être près des gens», me dit l’homme fort Hugo Girard.
Bolides sans filles
Il y a de beaux bolides à admirer, certains où l’on peut s’asseoir et prendre la pose.
Une douzaine de postes de simulation de pilotage et différents jeux d’adresse en rapport avec la F1, dont un où on fait semblant de changer l’huile.
Je n’ai pas trouvé de mannequin de voiture de luxe.
En fait, j’en ai vu une: unique spécimen de cette espèce en voie de disparition.
Apparemment, les organisateurs ont mis la pédale douce sur l’utilisation de demoiselles sexys autour des bolides.
Un homme affable dans son fauteuil roulant me salue:
«J’arrive de Hearst en Ontario et je viens depuis 1985», dit Roger Lecours.
Avec sa femme Johanne Jolin, M. Lecours déambule entre les kiosques et noue des conversations avec d’autres festivaliers.
«On a pogné la pluie, mais l’ambiance est bonne!» s’exclame Mme Jolin.
«Je prie pour qu’il fasse beau dimanche», me confie Miguel Martines, les épaules recouvertes d’un drapeau du Mexique, son pays d’origine.
«Je n’ai jamais vu autant de monde ici aussi tôt», me dit Isabelle Molnar, une habituée du Grand Prix, venue de Toronto avec son mari Joe.