«Détox»: un regard sensible sur les jeunes dépendants

Admis dans un centre de désintoxication pour jeune «pour une affaire de dope» qui a bien failli coûter la vie à son meilleur ami, Zach (Zachary Evrard), 17 ans, aura à faire face à la tentation amoureuse tout en affrontant ses démons en thérapie. 

Derrière la trame de fond de cette nouvelle fiction de TV5Unis, «Détox», où les dépendances chez les jeunes sont abordées, notamment la toxicomanie, la cyberdépendance, la scarification et les dépendances affectives, se déroule une histoire d’amour impossible entre Zach et Léa (Zeneb Blanchet, «Larry», «Audrey est revenue»). Entre eux, l’attirance est très forte, mais le centre interdit aux bénéficiaires d’entretenir des relations amoureuses et d’avoir des rapprochements.

Créé par la comédienne Nadia Paradis, qui a fait près de deux ans d’observation en centre de thérapie et de traitement, «Détox» pose, au fil des épisodes qui ne durent qu’une dizaine de minutes, un regard empathique et sensible sur cette thématique.

Si certains acteurs ont parfois des écarts de justesse, la plupart des jeunes comédiens sont très bons. Édouard Tremblay-Grenier, Aurélia Arandi-Longpré et Sam-Éloi Girard, qui a rasé ses longs cheveux, interprètent les autres jeunes du centre, où les draps doivent être pliés à angle droit et où presque tout le monde fume la cigarette.

L’idéatrice et autrice principale y incarne Julie, une intervenante. Erich Preach campe pour sa part le rôle de l’intervenant «cool» et près des jeunes. Maxim Gaudette joue le père de Zach, tandis qu’Alfred Poirier et Lenni-Kim Lalande complètent la distribution.

Karelle Tremblay signe de son côté la musique originale de la série.

Produit par UGO Média, réalisé par Sophia Belahmer et coécrite avec la collaboration d’Anne-Hélène Prévost, la série est disponible en ligne sur TV5Unis, à compter de lundi.