Pénurie de profs: une enseignante attend impatiemment un appel

Alors qu'il manque entre 700 et 1400 professeurs à quelques jours de la rentrée scolaire, une enseignante fraichement diplômée en adaptation scolaire «ne comprend pas [qu'elle] et d'autres sont encore à la maison en attendant de se faire appeler».

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«Ça m’a choquée lorsque j’ai vu la nouvelle indiquant qu’il manquait des professeurs. J’attends depuis vendredi d’avoir un appel pour un poste ou un contrat. Pour l’instant, la seule chose qu’on m’offre, c'est du temps partiel, ce qui équivaut à une journée et demie de travail, ou des remplacements jusqu’au mois d’octobre», s’est désolée Laurene Beaulieu sur les ondes de QUB radio mardi.

Elle espère obtenir un emploi pour une année complète. Par contre, les seules offres de travail à temps plein qu'elle reçoit impliqueraient de travailler dans cinq écoles différentes par semaine.

«Ce n’est pas vraiment tentant, car il n’y a pas de stabilité. Même si nous sommes préparés à cette réalité à l’université, ça demeure désolant. Je commence ma carrière. Pourquoi je n’aurais pas droit à avoir quelque chose de stable tandis que d’autres métiers ont de la stabilité après leurs études», s’est-elle questionnée.

Elle constate qu'elle n'est pas seule à faire des démarches pour trouver un emploi. Plusieurs de ses amis d'autres commissions scolaires sont dans la même situation, alors que les enseignants ont déjà commencé à travailler.

Elle garde espoir de recevoir l'appel tant attendu prochainement.

«Je passe mes journées avec mon téléphone près de moi dans l’espoir de me faire appeler», a-t-elle indiqué à l'animateur Alexandre Dubé.