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Harcèlement contre Freeland: la GRC a lancé une enquête

Harcèlement contre Freeland: la GRC a lancé une enquête
TOMA ICZKOVITS

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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a lancé une enquête concernant le harcèlement verbal subi par la vice-première ministre Chrystia Freeland vendredi dernier à l’hôtel de ville de Grande Prairie, en Alberta.

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Le corps de police a confirmé le tout dans un courriel, lundi, et dit «prendre au sérieux les menaces proférées contre des fonctionnaires».

«Les actes physiques et les déclarations faites en personne ou en ligne peuvent avoir des répercussions graves et contrevenir à la loi. Lorsque les conditions justifiant une enquête criminelle sont réunies, la GRC ou le service de police compétent peut procéder à des arrestations et au dépôt d’accusations», explique-t-on.

Mme Freeland a été apostrophée par un homme imposant la qualifiant de «traître» et l’insultant à répétition alors qu’elle et quelques membres de son entourage entraient dans un ascenseur. Une femme lui a aussi lancé qu’elle n’était pas la bienvenue en Alberta.

L’incident, capté par un téléphone et circulant sur les réseaux sociaux dans les derniers jours, a suscité l’indignation de la classe politique canadienne.

Ces comportements ne sont «pas seulement des menaces à des individus, mais à notre démocratie», a déclaré lundi le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

«Les ministres fédéraux ont le droit de recevoir la protection de la GRC au Canada et à l’étranger s’il y a lieu, conformément à l’article 14 du Règlement de la GRC. Pour des raisons de sécurité, la GRC ne donne pas de détails sur les mesures de sécurité prises pour la vice-première ministre», a fait savoir le corps de police.

C’est la GRC qui a le mandat d’assurer la protection des parlementaires fédéraux. À Québec, c’est la Sûreté du Québec qui se charge de la sécurité physique des élus.

Pour protéger les élus, la GRC dit qu’elle travaille de concert et en continu avec d’autres agences fédérales spécialisées dans l’évaluation des risques à la sécurité, incluant le Centre intégré d'évaluation du terrorisme (CIET).

«La GRC revoit continuellement ses pratiques et ses mesures de protection pour assurer un milieu sûr et sécuritaire aux personnes qu'elles protègent.»

-Avec la collaboration de Guillaume St-Pierre

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