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Harcèlement en ligne: les journalistes canadiens interpellent Trudeau

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AFP

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Le gouvernement canadien doit intervenir pour mieux protéger les journalistes du harcèlement et de la haine qui se répand en ligne, ont plaidé une cinquantaine d’organes de presse et organisations représentant les journalistes du Canada dans une lettre ouverte publiée jeudi. 

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En vertu d’une enquête Ipsos menée en 2021, 72 % des journalistes ont affirmé subir du harcèlement en ligne. Les journalistes des minorités et les femmes sont encore plus susceptibles d’être la cible d’insultes et de violence sur internet.

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«Nous demandons aux forces de police de prendre plusieurs mesures immédiates pour faire face aux incidents actuels et de collaborer avec nos organisations pour lutter contre les attaques dont sont victimes les journalistes et toutes les victimes de la haine et du harcèlement en ligne», ont donc réclamé les signataires de la lettre, dont Québecor.

Les entreprises de presse réclament notamment une meilleure collaboration des forces de police, tant pour améliorer leur processus de prise des plaintes que leurs techniques d’enquêtes.

«À plusieurs reprises, des journalistes de nos organisations ont éprouvé des difficultés à signaler des incidents de harcèlement à la police, ont attendu des heures au téléphone et, dans certains cas, ont été traités avec insensibilité ou dédain par les agents», peut-on lire dans la lettre.

Sur le plan politique, le gouvernement Trudeau doit s’inspirer de l’Europe pour élaborer un plan national afin de protéger les journalistes et la démocratie, ont réclamé les signataires.

«Il est de plus en plus évident que les attaques et les abus en ligne constituent un problème croissant pour les personnes de notre secteur et au-delà. Nous avons vu de près le terrible bilan de ces menaces et de cette haine. Il s'agit d'un préjudice social profond et croissant que nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer et que nous devons trouver des moyens de contrer plus efficacement», ont appelé les entreprises et organismes de presse.

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