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Crise du logement : le visage de l’itinérance se transforme



Des dizaines de sans-abri avaient élu domicile en bordure de la rue Notre-Dame à Montréal en 2020. Le campement avait été démentelé, mais voilà qu’ils y sont de retour à l’approche de la saison froide.  

«Ça fait environ une semaine ou deux que je suis arrivé et qu’on a notre propre tente», explique un homme rencontré par notre journaliste Andy Saint-André au TVA Nouvelles. 

La crise du logement exacerbe le problème

«On a érigé une tente ici dû au manque de logement», explique le sans-abri. «On s’est même tourné vers l’Office d’habitation de notre région.» 

Les deux hommes rencontrés par notre journaliste affirment avoir choisi de s’installer à Montréal, car ils ont «accès aux douches», contrairement à la ville d’où ils viennent. 

«C’est le temps d’intervenir», affirme Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux. «On collabore avec la ville et les organismes communautaires, pour qu’avant que ces campements deviennent trop grands, qu’on puisse parler à ces itinérants et les amener vers des refuges, vers des logements.» 

Selon des données obtenues par TVA Nouvelles, le taux d’occupation des lits dans les refuges pour les personnes en situation d’itinérance est actuellement de 90% à Montréal, il reste donc encore de la place. 

AFP

«On met une certaine pression pour avoir une vision plus coordonnée à Montréal, mais les discussions sont en cours et on sent une ouverture», explique Émilie Fortier, directrice des services à Mission Old Brewery. 

Un nouveau dénombrement de sans-abri aura lieu dans 13 régions du Québec. Le décompte aura lieu dans la nuit du 11 au 12 octobre prochain et les jours suivants. 







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