La reine a su maintenir la popularité de la monarchie, juge un politologue
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La reine Élisabeth II, dont le décès jeudi a bouleversé le Commonwealth après 70 ans de règne, a su maintenir la popularité de la monarchie tant chez elle que dans le monde, juge un politologue spécialisé dans la monarchie.
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«Elle a réussi quand même à maintenir la popularité de la monarchie, malgré quelques hauts et bas. Elle a vraiment marqué l’institution monarchique, le Royaume-Uni et le Commonwealth», a analysé en entrevue avec TVA Nouvelles Daniel Béland, directeur de l’Institut d’études canadiennes de McGill.
«C’est quelqu’un qui a marqué son pays. Il y a beaucoup de tristesse. [...] C’est vraiment un deuil national qui touche le Royaume-Uni», a-t-il poursuivi.
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De nombreux Canadiens devraient aussi être touchés par la nouvelle, l’institution de la monarchie et l’image de la reine étant généralement appréciées dans le Canada anglais.
La nouvelle risque cependant de moins bouleverser les Québécois, qui sont opposés à 70% à la monarchie, a rappelé l’expert.
«Aujourd’hui, on parle de son héritage, à la reine Élisabeth, de son long règne. On pourra parler plus tard de la monarchie», a-t-il tempéré.
D’office, le décès de la reine fait en sorte que son successeur, le nouveau roi Charles, accède immédiatement au trône, un fait qui sera entériné vendredi lors d’une cérémonie.
«L’institution monarchique ne peut tolérer le vide. C’est pour ça qu’on dit “le roi est mort, vive le roi!”» a souligné M. Béland.