[SONDAGE] Des batailles à surveiller dans plusieurs régions du Québec

Voici un tour d’horizon des intentions de vote des électeurs dans les différentes régions du Québec et des luttes à surveiller, selon un sondage Léger-Le Journal-TVA-QUB. 

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Capitale-nationale/Chaudière-Appalaches

Duhaime en force sur la rive-sud de Québec

Sans surprise, la Capitale nationale sera le théâtre d’une lutte entre François Legault et Éric Duhaime. 

La CAQ a une bonne longueur d’avance, mais la concentration du vote conservateur dans certaines circonscriptions pourrait permettre au PCQ de faire élire des députés. 

La rive-sud de Québec, Chaudière-Appalaches, apparaît comme le terreau le plus fertile pour l’ex-animateur de radio. 

«La première région pour le PCQ, signale M. Léger. (L’ex-analyste politique et candidate-vedette) Martine Biron (qui tente de se faire élire dans Chutes-de-la-Chaudière), il faut qu’elle fasse attention car c’est le quatrième comté que le PCQ pense prendre, après Chauveau, Beauce-nord et Beauce-sud». 

•  Écoutez la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h via QUB radio : 

Laval

Les libéraux dans le trouble

Après une percée dans Sainte-Rose aux élections de 2018, la CAQ pourrait faire d’autres gains à Laval le 3 octobre prochain. 

La lutte s’annonce chaude entre caquistes et libéraux, qui détiennent actuellement la majorité des circonscriptions. 

L’équipe de Dominique Anglade est en difficulté dans cette région, alors que le Parti libéral n’y récolte plus que 24% d’appuis. 

«Il y a quatre comtés libéraux qui sont, à mon avis, dans le trouble. On parle de Vimont, Mille-Îles, de Laval-des-Rapides, Fabre. Chomedey est un comté que les libéraux vont gagner, quoi qu’il arrive», commente le sondeur. 

• Écoutez l'entrevue avec Adrien Pouliot, ex-chef du Parti conservateur du Québec à l’émission de Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 9 h 23 via QUB radio :

Outaouais

Duel CAQ-PLQ

Anciennement fortement sympathique aux libéraux, la région de l’Outaouais pourrait passer entièrement à la CAQ, qui y récolte désormais 41% des intentions de vote. 

Aux dernières élections, les circonscriptions traditionnellement rouges de Papineau, Chapleau et Gatineau sont passées aux mains des caquistes. 

Les comtés de Hull et de Pontiac pourraient subir sort semblable. 

Ainsi, même le député sortant et leader parlementaire du Parti libéral, André Fortin, est en danger. 

«Les libéraux sont menacés partout dans l’Outaouais», affirme le sondeur.

Montréal

Legault ne séduit pas/Lutte QS-PLQ

Avec un famélique 15% d’appuis chez les Montréalais, François Legault ne réussit pas à gagner le cœur des électeurs de la Métropole. 

Les faux pas du chef de la CAQ au sujet de l’immigration depuis le début de la campagne électorale ne permettent évidemment pas d’améliorer le score du parti sur l’île. 

Le Parti libéral domine toujours à Montréal, suivi de Québec solidaire. 

Dans certains comtés, des luttes serrées sont à prévoir entre libéraux et solidaires. 

C’est le cas de la circonscription de Verdun, actuellement libérale, de même que celle de Saint-Henri-Saint-Anne, représentée par la cheffe Dominique Anglade à l’Assemblée nationale. 

Jean-Marc Léger précise toutefois que les chefs de partis bénéficient parfois d’une «prime à l’urne» en raison de leur position. 

«Mais ça peut arriver. Pauline Marois s’est fait battre, Jean Charest s’est fait battre, Jean-François Lisée s’est fait battre (dans son propre comté), ça peut arriver quand même». 

Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine

Le PQ résistera-t-il à la poussée caquiste?

Si la CAQ domine dans les intentions de vote au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, la Parti québécois pourrait réussir à y conserver quelques circonscriptions. 

Avec 24% d’appuis dans ces régions, les troupes de Paul St-Pierre Plamondon peuvent réaliser un bon score dans des comtés comme Matane-Matapédia, fief du député sortant Pascal Bérubé, de même que dans Gaspé et Bonaventure. 

«Mais dans d’autres parties de cette région, ça va être plus difficile. C’est une bataille véritablement CAQ-PQ, les autres partis existent beaucoup moins (dans ces régions)», souligne Jean-Marc Léger.