Un spectacle de Québec solidaire sème la controverse

Un spectacle organisé par Québec solidaire ce samedi au Théâtre Granada, qui n’est pas censé accueillir de formation politique durant la campagne électorale, sème la controverse à Sherbrooke. 

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La convention signée entre la Ville de Sherbrooke et l’organisme paramunicipal qui gère le bâtiment stipule qu’il est interdit de louer la salle à un parti politique durant une campagne électorale. Le Parti conservateur du Québec s’est d’ailleurs vu refuser la location dernièrement.

Or, samedi soir, le théâtre sera l’hôte de L’Estrie de show, un événement organisé par Québec solidaire auquel les co-porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé participeront.

La direction du Théâtre Granada admet avoir commis une erreur. «Le contrat de location avec Québec solidaire a été signé en janvier dernier, à ce moment-là nous n’avons pas pensé du tout à la campagne électorale prévue à l’automne. C’est notre erreur et on l’assume, nous ne pouvons pas annuler le contrat», a expliqué la directrice générale Suzanne-Marie Landry.

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Le Parti conservateur du Québec a réagi jeudi après-midi par le biais de son attaché de presse, Cedric Lapointe: «J’espère qu’il n’y a pas de partisanerie à la Ville de Sherbrooke, je leur donne le bénéfice du doute dans cette histoire, mais j’espère qu’ils sont conscients que les règlements doivent s’appliquer pour toutes les formations politiques.»

La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, assure qu’il n’y a eu aucune intervention du politique dans ce dossier: «Le Granada est complètement autonome dans la location de ses salles, je n’étais pas au courant de cette location-là. Quand on signe une convention, on s’attend à ce qu’elle soit respectée. Des erreurs de bonne foi, ça peut arriver, ce sera à la direction du Granada de voir comment elle veut gérer la situation.»